Belfort : une mère lance un cosy avec son bébé de 4 mois contre un mur
Une mère de famille de Belfort a été vue en train de lancer contre un mur puis la portière d'un véhicule un cosy dans lequel se trouvait son bébé de 4 mois. Si l'enfant n'est pas ressorti blessé de cet incident, sa mère a quant à elle été placée en garde à vue.
Les faits se sont produits à Belfort à une date non communiquée. Alors à sa fenêtre, une femme assiste à une scène dans laquelle sa voisine lance contre le mur d’une maison un cosy qu’elle tenait dans ses mains et qui renfermait son bébé de 4 mois. Cette mère de famille de 40 ans réitèrera son geste contre la portière de son véhicule.
Nos confrères de l’Est Républicain, qui rapportent l’information, indiquent que la quadragénaire hurlait dans un état de colère manifeste. Son enfant émettait quant à lui des pleurs d’une forte intensité. La voisine sort alors de son domicile pour aller récupérer l’enfant et lui éviter d’autres violences. Elle alertera les autorités à 23h30 après avoir pris soin de mettre le bébé en sécurité chez elle.
Bébé violenté à Belfort : hospitalisation maintenue en dépit d’absence de lésions
À l’arrivée des pompiers, le nourrisson a été pris de vomissements et affiché une agitation suspecte, traduisant ainsi un possible traumatisme crânien. Admis sans délai aux urgences pédiatriques, le bébé a été soumis à plusieurs examens incluant un scanner. Aucune lésion cérébrale n’aura cependant été détectée et de quelconques séquelles physiques ne sont pas non plus à redouter, même si l’enfant se trouvait encore à l’hôpital mardi soir. Il semblerait que les chocs aient été amortis par la coque en plastique épais du cosy.
La mère ivre au moment des faits placée en garde à vue
Sa mère a de son côté fait l’objet d’une audition au commissariat et d’un placement en garde à vue. Lors des faits, elle présentait un taux d’alcoolémie d’1,16 g/l dans le sang. La femme a nié les violences sur son enfant et uniquement reconnu son fort état d’énervement. Sortie de garde à vue mardi, elle sera néanmoins convoquée fin mars devant le tribunal de grande instance de Belfort afin d’expliquer son geste. On apprend pour finir que le ministère public a établi une ordonnance de placement afin d’empêcher que le nourrisson ne soit éventuellement de nouveau violenté par sa mère.