Au cinéma cette semaine : X-Men : Days of Future Past, Deux jours, une nuit et Maps to the Stars
Cette semaine, les films présentés à Cannes occupent largement le champs des sorties, mais X-Men se fait aussi une place.
X-Men : Days of Future Past sort aujourd’hui. Dans ce nouveau volet de la saga, toujours réalisé par Bryan Singer, vous retrouverez Hugh Jackman, James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, mais aussi le français Omar Sy.
Dans un futur où les espèces humaine et mutante ont été décimées par d’impitoyables robots sentinelles, les ultimes survivants n’ont plus grand chose à espérer de l’avenir. Dans un ultime effort pour changer le cours tragique des événements, Professeur Charles Xavier et Magnéto envoient Wolverine dans le passé, à la rencontre des jeunes mutants écorchés qu’ils ont été. Car le meilleur moyen d’arrêter la guerre reste encore de ne pas la laisser éclater.
La critique de X-Men : Days of Future Past
La presse est conquise par ce nouveau volet, qui semble tenir ses promesses. Pour Le Monde, “Bryan Singer conduit ce récit passablement complexe avec une fluidité remarquable et un humour qui manque tant aux productions du même acabit.” Pour Télé7Jours, c’est “un pur divertissement, paré d’effets spéciaux bluffants et d’une bonne dose d’humour.” Enfin, pour Public, le film est “un vrai casse-tête sur le papier mais un passionnant remue-méninges pour les initiés. Ce nouvel épisode est également l’occasion d’accueillir de nouveaux personnages, dont Lucas Bishop, incarné par Omar Sy.”
La bande-annonce de X-Men : Days of Future Past
Deux jours, une nuit
Deux jours, une nuit est le nouveau film des frères Dardenne, présenté en sélection officielle cette semaine à Cannes. cette fois-ci, les réalisateurs belges ont décidé de travailler avec Marion Cotillard, qui interprète leur héroïne.
Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail.
La critique de Deux jours, une nuit
Ce nouveau film est porté par les éloges, autant pour les réalisateurs que pour Marion Cotillard. Pour Télé7Jours, “le cinéma – vérité des frères Dardenne prend toujours au tripes, mais sans jamais verser dans l’émotion facile. En rupture de glam, la comédienne nous chavire”. Pour le Journal du Dimanche, “les réalisateurs belges signent une histoire puissante, en forme de conte cruel, peuplé de bonnes fées et de Carabosse. Mené comme un thriller sur des individus qui refusent de finir broyés dans le compresseur social, le film offre à Marion Cotillard un rôle qu’elle tient avec intensité”. Deux jours, une nuit semble être l’un des meilleurs film du Festival de Cannes. Un prix peut-être ?
La bande-annonce de Deux jours, une nuit
Maps of the Stars
Maps to the Stars, le nouveau film de David Cronenberg est également présenté en sélection officielle à Cannes. A la distribution, on retrouve Julianne Moore, John Cusack et Robert Pattinson, dans un rôle très bref de chauffeur de limousine.
A Hollywood se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice. La capitale du cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille débarquée de nulle part, devient l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité. On découvre Hollywood, ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies, ville des rêves fait revivre les fantômes, lieu du déchainement des pulsions, qui porte l’odeur du sang.
La critique de Maps to the Stars
La presse salue un nouveau film très réussi, mais qui dresse un portrait très noir de l’univers du cinéma américain. Pour Métro, “lumineux à la surface, “Maps to the stars” distille un malaise latent, en dépit de moments franchement cocasses, si l’on goûte à l’humour noir. Très noir. Un cauchemar américain qui paraîtra exacerbé à certains.” Pour le Journal du Dimanche, “David Cronenberg revient avec un film choral d’une rare noirceur, qui dénonce le star system à Hollywood, un monde cynique et sans pitié, cruel et décadent, arrogant et désespéré. Une vision lucide et profondément nihiliste, servie par une mise en scène envoûtante et des acteurs qui n’ont pas froid aux yeux.”