Planète 55 Cancri e : de la lave en surface et de forts écarts de températures
Après les révélations du télescope Hubble datées d'il y a quelques semaines, on sait aujourd'hui que l'exoplanète 55 Cancri e est entièrement recouverte de lave, avec des écarts de température de 1.300°C.
En 2012, on apprenait l’existence d’une planète partiellement composée de diamants et affichant une taille deux fois supérieure à celle de la Terre : 55 Cancri e. Un nom se rapportant à l’étoile autour duquel cette exoplanète est en orbite. Et un peu plus tôt dans l’année, le télescope Hubble révélait bien d’autres informations sur elle.
Notamment que 55 Cancri e est une super-Terre représentant l’équivalent de huit planètes bleues, qu’elle se situe à 40 années-lumière de l’espèce humaine dans la cconstellation du Cancer et qu’elle “s’est entourée d’une part significative d’hydrogène et d’hélium issue de la nébuleuse initialement formée”.
55 Cancri e : de la lave en surface sur et de gros écarts de température
Autre donnée non négligeable qui nous avait alors été rapportée, celle de la température en surface, de 2.000°C. Ce qui nous amène aux éléments communiqués mercredi par la NASA quant aux résultats délivrés par une carte de température de 55 Cancri e, la première du genre.
On apprend ainsi que l’exoplanète est totalement recouverte de lave, ce qui devrait définitivement enterrer les espoirs de potentiels visiteurs. Mercredi, une étude internationale a révélé que selon le côté de 55 Cancri e où l’on se trouve, la température observée peut changer du tout au tout, avec une différence de 1.400°C.
Le télescope Spitzer pour ces nouveaux résultats
Un auteur de l’étude explique ainsi qu’un côté de la planète est susceptible de présenter “des rivières de lave et de grandes piscines de magma”, et l’autre “aurait des coulées de lave solidifiées comme ceux que l’on trouve à Hawaï”. Ce qui donnerait une température de 1.100°C pour le côté le plus froid et 2.500°C pour l’autre.
On apprend également que les chercheurs ont eu recours au télescope Spitzer de la NASA pour dresser ces conclusions. Et à en croire Brice Olivier Demory, membre de l’Université de Cambridge et principal signataire du rapport, 55 Cancri e renferme encore son lot de secrets : “Notre vision de cette planète ne cesser d’évoluer”.