Une faculté accusée de torturer et de décapiter des chats
C'est une vidéo de la PETA qui a été mise en ligne il y a quelques jours.
La plateforme YouTube a été utilisée par l’association PETA. Cette dernière a filmé son intervention dans une université des États-Unis (Wisconsin Madison). Deux personnes qui brandissent des pancartes avec des photos choquantes font irruption dans cette salle de réunion. L’objectif était de sensibiliser les personnes présentes sur les diverses pratiques effectuées sur les chats. Ces derniers seraient torturés par centaine puis décapités. L’une des personnes indique dans la vidéo « Ce n’est pas de la Science, mais de la torture, c’est criminel. Vous devriez avoir honte ». Des chats seraient utilisés depuis une dizaine d’années dans le laboratoire de la faculté. Des opérations insoutenables sont donc réalisées selon le Figaro. La première étape consiste à viser une plaque de fer sur la tête de ce félin. L’objectif est de l’immobiliser complètement pour que la suite des opérations se déroule sans problème.
Une étude qui coûte 2 millions d’euros
À cet instant, les chats reçoivent dans leurs oreilles une injection. Cette dernière contient une substance chimique qui permet aux scientifiques de rendre les félins sourds. Les laboratoires tentent ensuite d’effectuer de nombreux tests sonores dans le but de trouver par exemple une solution à ce problème de surdité. Dans le rapport de l’association PETA, il est indiqué que le chat qui est devenu dépressif est décapité. Cette ultime étape permet ainsi l’étude de son cerveau. Ces recherches ne sont pas masquées puisqu’elles sont financées par l’Institut National de la Santé américain. Ce dernier propose 2 millions d’euros au laboratoire pour qu’il puisse trouver un remède contre la surdité. L’université se vante sur son site Internet d’être un acteur important dans ce domaine puisque la santé des animaux et des hommes a pu être améliorée grâce aux recherches animales effectuées par l’université.
Une pétition pour stopper la torture
De l’autre côté, la version de la PETA est différente, l’association estime que ces pratiques sont odieuses et proposent de nombreuses photos sur son site. Cette torture n’est pas confirmée par le directeur du laboratoire de la faculté. Après la diffusion de cette vidéo sur YouTube, l’université a souhaité indiquer dans un communiqué que l’action de la PETA avait pour but d’attirer le regard sur leurs actions tout en déformant la réalité. Les accusations de l’association ont donc été réfutées. Il a brandi une étude réalisée par l’USDA (Département américain de l’agriculture) qui indique que les accusations de l’association sont fausses. Dans tous les cas, les images publiées par la plateforme YouTube montrent brièvement des photos de chats décapités. Face à cette situation, une pétition a été mise en place sur Internet et près de 11 560 personnes ont déjà signé. L’association PETA souhaite que cette torture s’arrête.