Virginie Efira révèle le harcèlement subie pendant des années

Virginie Efira dans "Victoria"capture d'écran Dailymotion
Un récit glaçant livrée par l'actrice sur un harcèlement qui a duré huit années.
Virginie Efira s’est taillé une jolie place dans le paysage cinématographique. Autrefois animatrice télé, la femme n’a pas à rougir de sa filmographie, avec un long-métrage à venir dirigé par Paul Verhoeven (Basic Instinct, Total Recall, Robocop, Black Book, etc). Récemment, Virginie Efira s’est illustrée dans Adieu les cons, véritable succès critique. Et lors d’une interview pour Konbini relayée par Télé-Loisirs, l’actrice est revenue sur une période difficile de sa vie, puisqu’elle a été harcelée pendant des années par un fan.
Un harcèlement particulièrement éprouvant pour Virginie Efira
Virginie Efira a fait face à un fan particulièrement insistant pendant des années. Un harcèlement qui a duré pendant huit ans, révèle l’actrice lors d’une interview.
Vivre un harcèlement moral dans le cadre de son travail, c’est pas du tout relié à ce que moi, j’ai vécu, qui était clairement lié au fait d’apparaître à la télévision et, pour quelqu’un qui aurait un trouble psychique important, il peut croire du coup qu’il y a une intimité qui se crée par là. Mais une intimité, c’est dans les deux sens, et là, ben y en avait qu’un.
L’actrice a livré des détails supplémentaires, avec un harceleur qui allait jusqu’à pénétrer dans son intimité. Autant dire que Virginie Efira garde un très mauvais souvenir de cette période, pendant laquelle cette personne pensait avoir un lien spécial avec elle. Un récit qui, avouons-le, fait froid dans le dos.
C’est vrai qu’à l’époque, il y avait des choses particulières… Quand tu as quelqu’un qui arrive à rentrer chez toi, des choses comme ça, c’est spécial… Mais ça m’embêtait plus (…) quand ça ennuyait ma famille, parce que, quelque part, dans des métiers publics, ces choses-là peuvent arriver. Des choses particulières liées à la notoriété et je dirais plus à la télévision, qui installait, du moins à l’époque, un rapport spécial, où des gens peuvent projeter des choses d’eux-mêmes qui n’existent pas.