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Mondial-2018 : à Ekaterinbourg, le far east s’est assagi

Foot > Coupe du monde Foot 2018 > Russie > Mondial-2018 : à Ekaterinbourg, le far east s’est assagi
Par Peter STEBBINGS,  publié le 21 juin 2018 à 18h20, modifié le 21 juin 2018 à 18h29.
 4 minutes

Guerre des gangs à l’ère post-soviétique, crime organisé … Ekaterinbourg a mal vécu la fin du communisme mais la ville la plus à l’est du Mondial-2018 a gommé sa réputation sulfureuse pour devenir une cité industrielle pleine d’espoir.

Ici, une légende locale raconte qu’au plus fort de la rivalité entre les Tsentrovyïé et les Ouralmach au début des années 90, l’une des deux bandes qui se disputaient la suprématie de la région a eu assez d’influence après une tentative d’assassinat pour arrêter l’électricité dans tout un quartier et ainsi stopper le courant de la machine maintenant la victime en vie.

“Il est de notoriété publique que, dans notre histoire, la transition vers le capitalisme ne s’est pas déroulée de façon pacifique”, euphémise Maria Tretiak, une habitante qui officie comme guide touristique.

Déjà, en 1918, c’est ici que la famille impériale russe, le tsar Nicolas II, sa femme et leurs cinq enfants, avaient été exécutés par les Bolchéviques, donnant à Ekaterinbourg sa réputation sanglante.

Cent ans plus tard, la ville de 1,5 million d’habitants, située juste derrière l’Oural à 1.400 km de Moscou s’est transformée et quatre matches de la Coupe du monde y sont programmés.

Les souvenirs de cette époque tumultueuse, propice à l’explosion de la criminalité dans toutes les villes du pays, sont encore légion et le cimetière de Chirokorechenskoïé est comme un livre ouvert qui raconte les stigmates du passé.

Au milieu des tombes de différents apparatchiks soviétiques, professeurs émérites et autres héros de l’Armée Rouge, se dresse également, majestueuse, la dernière demeure de Mikhaïl Koutchine, qui aurait été membre de la mafia russe qui a proliféré après l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, et symbolise ces heures sombres.

Le monument funéraire montre l’homme, abattu en 1994 à 34 ans, en costume, arborant ostensiblement… les clés d’une luxueuse Mercedes.

Caméras autour des tombes

Tout autour, reposent, en paix ou non, d’autres gangsters responsables et victimes d’une guérilla urbaine qui a endeuillé la ville, sur fond de racket organisé autour de la “protection” des différentes usines et casinos de la région.

La bande Ouralmach doit ainsi son nom à une ancienne usine soviétique au nord de la ville de ce côté de la célèbre chaine montagneuse.

“A cette époque, il ne semblait pas y avoir d’autres façons de faire de l’argent et de nombreux jeunes voulaient vraiment intégrer ces gangs”, poursuit Mme Tretiak, qui connait le passé de sa ville sur le bout des doigts. “On peut dire que finalement Ouralmach a pris le contrôle de la ville et s’est montrée très influente, très puissante ici.”

Après avoir éliminé la partie adverse, ses dirigeants se sont, au choix, éteints, reconvertis comme politiciens locaux ou convertis au capitalisme pour monter des entreprises “légales”.

Alexandre Khabarov, leur dernier chef, est mort en prison en 2005 dans des conditions troubles. Une mort néanmoins synonyme d’avenir nouveau et plus riant pour les vivants.

“Ekaterinbourg a beaucoup changé depuis. La ville devient de plus en plus européenne et elle entre dans la mondialisation. Maintenant, ce ne sont plus les gangs qui la contrôlent, c’est l’administration”, résume Mme Tretiak.

La ville, où l’ancien président Boris Eltsine a forgé sa carrière politique sous l’URSS, est considérée comme l’une des plus dynamiques dans la province russe. Même si cette réputation vient de prendre un coup avec la mise à l’écart de son maire Evguéni Roïzman, un libéral critique du pouvoir…

Les tombes des bandits d’hier, dont certaines évaluées à plus de 40.000 dollars, sont ornées de fleurs… mais également de caméras du surveillance pour éviter les dégradations et vols des touristes. Un scenario impensable il y a 20 ans.

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