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Vols privés et poudre blanche : procès de l’affaire “Air Cocaïne”

Actualité > République dominicaine > Vols privés et poudre blanche : procès de l’affaire “Air Cocaïne”
Par Francois BECKER,  publié le 18 février 2019 à 7h37, modifié le 18 février 2019 à 10h15.
 4 minutes

Des centaines de kilos de cocaïne, d’ex-pilotes de chasse aux commandes d’un jet privé, de multiples rebondissements de la République Dominicaine à Saint-Tropez, et neuf accusés… L’affaire “Air Cocaïne” arrive lundi devant les juges, six ans après une saisie spectaculaire sur un tarmac de Punta Cana.

Le procès, le plus important de l’année devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, doit se dérouler du 18 février au 5 avril à Aix-en-Provence. Pour cette affaire de trafic de drogue international “en bande organisée”, pas de jurés mais une cour d’assises spéciale, composée de cinq magistrats professionnels.

Ils jugeront neuf hommes dont certains encourent trente ans de réclusion criminelle. Six ans après les premiers signalements puis la saisie de 680 kilos de cocaïne et de multiples rebondissements, ils vont pouvoir s’expliquer sur cette affaire.

Dans la nuit du 19 au 20 mars 2013, sur le tarmac de l’aéroport de la station balnéaire de Punta Cana, la police dominicaine découvre 26 valises de drogue, calées dans les soutes et le “coin salon” d’un Falcon 50. Le jet privé s’apprêtait à décoller pour la France, via les Açores.

Quatre Français, les pilotes Bruno Odos et Pascal Fauret, et les passagers Nicolas Pisapia et Alain Castany, sont immédiatement arrêtés. Malgré leurs dénégations, ils seront condamnés par la justice dominicaine, en 2015, à vingt ans de prison.

Depuis, leurs destins se sont séparés : les pilotes sont parvenus à s’enfuir clandestinement vers la France, au terme d’une opération d’exfiltration aussi mystérieuse que rocambolesque.

Les interrogatoires de ces deux anciens de l’aéronavale et de l’Armée de l’air aux casiers judiciaires vierges sont parmi les plus attendus dans la centaine de témoignages et d’auditions d’experts programmés au long des sept semaines de procès.

Cartels mexicains

L’apporteur d’affaires Alain Castany a pu obtenir son rapatriement par la voie légale, transféré dans l’Hexagone pour raisons de santé. Quant à Nicolas Pisapia, chargé de voyager avec les valises de drogue selon l’accusation, il est le dernier à se trouver encore en République Dominicaine, sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter l’île.

Alain Castany et Nicolas Pisapia dont les dossiers ont été disjoints des cas des neuf autres accusés, seront jugés ultérieurement.

Outre le vol intercepté à Punta Cana, l’enquête-fleuve dans laquelle se sont succédé plusieurs juges d’instruction marseillais, se penche sur deux allers-retours transatlantiques douteux, dans les quatre mois précédents.

Le “comportement suspect” des passagers du Falcon 50 avait intrigué les gendarmes français après l’atterrissage du premier de ces vols à l’aéroport de Saint-Tropez-La Mole. Une dizaine de valises boueuses avaient alors été discrètement déchargées et embarquées dans deux voitures, sous les yeux d’un douanier, François-Xavier Manchet. Celui-ci se retrouve sur le banc des accusés.

En haut de la pyramide, les enquêteurs pensent être parvenus à retrouver le commanditaire, Ali Bouchareb, 47 ans, un trafiquant d’origine lyonnaise déjà condamné pour trafic de cocaïne, qui aurait versé “des centaines de milliers d’euros” pour organiser ces vols. Bien qu’il nie toute participation, les enquêteurs estiment “parfaitement plausible” qu’il soit à la tête de ce réseau criminel d’importation de cocaïne produite par les cartels mexicains.

Longtemps insaisissable, protégé par le silence des autres mis en cause, il est le seul à se trouver toujours en détention provisoire. Il vivait dans la clandestinité jusqu’à son arrestation par la police espagnole fin 2014.

Ajoutant au caractère hors-norme de cette affaire, plusieurs noms de personnalités sont apparus au fil du feuilleton judiciaire “Air Cocaïne”, bien qu’au final aucun d’entre eux n’ait de lien avec le dossier.

C’est le cas de l’opticien Alain Afflelou, propriétaire du Falcon 50, qui était mis en location via une société spécialisée lorsqu’il n’en avait pas l’usage. C’est également celui de l’ancien président Nicolas Sarkozy, dont le nom avait été retrouvé sur des factures lors d’une perquisition dans les locaux de cette société.

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