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L’Irlandais Paschal Donohoe prend la barre de l’Eurogroupe en pleine tempête

Actualité > Union européenne > L’Irlandais Paschal Donohoe prend la barre de l’Eurogroupe en pleine tempête
Par Clément ZAMPA,  publié le 9 juillet 2020 à 16h31, modifié le 10 juillet 2020 à 0h30.
 4 minutes

Le ministre irlandais des Finances Paschal Donohoe (centre droit) a été élu jeudi par ses pairs de la zone euro à la présidence de l'Eurogroupe, un poste clé au moment où le continent affronte la pire récession de son histoire.

“Je suis profondément honoré”, a réagi M. Donohoe. “Les défis sont élevés, mais nous allons les relever.”

L’Irlandais l’a emporté au second tour face à l’Espagnole Nadia Calvino, membre d’un gouvernement de gauche, qui bénéficiait pourtant des soutiens de la France et de l’Allemagne.

Selon deux sources, elle avait en outre obtenu 9 voix sur 19 au premier tour, après lequel le troisième candidat, le libéral luxembourgeois Pierre Gramegna, avait préféré se désister. Dix voix étaient nécessaire pour gagner.

M. Donohoe, qui prendra ses fonctions dès lundi, a été immédiatement félicité par l’actuel titulaire du poste, le Portugais Mario Centeno, qui laisse son fauteuil après une présidence jugée terne, et la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde.

A 45 ans, le vainqueur est considéré comme un gestionnaire prudent, qui a ramené son pays dans le droit chemin budgétaire après une sévère récession.

Il pouvait se targuer avant le scrutin du “soutien total” du PPE, le parti qui réunit la droite au niveau européen, et s’était présenté comme un “bâtisseur de ponts” entre les 19 pays de la zone euro.

Sa désignation, au cours d’une réunion par visioconférence, était jugée cruciale à un moment où l’économie du continent est frappée de plein fouet par la pandémie de coronavirus.

“Les citoyens européens regardent où en sont leurs économies nationales et l’économie européenne, et ils sont devenus préoccupés, craintifs pour leur avenir, leur emploi et leurs revenus”, a déclaré M. Donohoe.

Mais “nous avons la capacité, et nous avons posé les bases pour surmonter ces défis, et pour l’emporter”, a-t-il ajouté.

Lui dont le pays abrite les sièges européens de plusieurs géants américains du numérique s’est opposé au projet de taxe européenne sur les Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple).

Rôle essentiel

Elu pour deux ans et demi, le chef de l’Eurogroupe fait partie de ceux dont la voix compte à Bruxelles, aux côtés des présidents des trois grandes institutions de l’UE –Ursula von der Leyen (Commission), Charles Michel (Conseil), David Sassoli (Parlement)– et du chef de la diplomatie Josep Borrell.

Il a pour mission de présider les réunions mensuelles des ministres, dont l’objectif est d’assurer la coordination des politiques économiques nationales.

La tâche s’est révélée essentielle lors de la crise de la dette grecque. Elle l’est tout autant au moment où les Européens tentent de relancer en commun des économies durement touchées par le virus: selon Bruxelles, le PIB de la zone euro pourrait chuter de 8,7% en 2020.

Nadia Calvino, 51 ans, ancienne haute fonctionnaire de la Commission, était considérée comme favorite du scrutin, grâce au soutien de l’Allemagne et de la France, les deux principales économies de la zone euro.

En cas de victoire, elle serait devenue la première femme à présider l’Eurogroupe.

Mais elle a du faire face à l’opposition des Pays-Bas et de plusieurs petits pays dans leur sillage, qui la jugeaient inadaptée pour un poste qui nécessite de forger des compromis entre les grands argentiers du Nord, adeptes de la discipline budgétaire, et ceux du Sud, à la réputation plus laxiste.

La question de sa nationalité était d’autant plus importante que les Européens sont en pleine négociation sur un plan massif de relance de l’économie de l’Union.

Or, deux fronts principaux s’opposent: les quatre pays dits “frugaux” –Pays-Bas, Autriche, ainsi que la Suède et le Danemark, hors zone euro– très réservés sur ce projet, et les pays du Sud, Espagne et Italie en tête, les grands bénéficiaires d’un plan qui prévoit un grand emprunt européen.

Pour Pierre Gramegna, 62 ans, un diplomate qui fréquente l’Eurogroupe depuis 2013, il s’agit d’un deuxième échec, après sa défaite en 2017 face à Mario Centeno.

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