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Réouverture des jardins familiaux : une “bouffée d’oxygène” au pied des tours

Santé > Agriculture > Collectivités > Tours > Réouverture des jardins familiaux : une “bouffée d’oxygène” au pied des tours
Par Céline AGNIEL,  publié le 30 avril 2020 à 16h29.
 4 minutes

“Je viens déconfiner mes pots”. Omar Ouadi plaisante, heureux de pouvoir à nouveau accéder à son potager au sein des jardins familiaux des Mureaux, récemment rouverts au public: une “bouffée d’oxygène” pour les familles modestes dans cette ville populaire des Yvelines.

En temps normal, cet ex-chauffeur routier passe “plus de temps” au milieu des allées tirées au cordeau et des rames de haricots géants que chez lui. “Ici c’est ma deuxième maison”, souligne le sexagénaire tout sourire, confiné depuis le 17 mars avec cinq de ses proches dans un F5 de la cité des Musiciens dont on devine les tours derrière les haies.

Deux heures par jour, Omar Ouadi peut à nouveau veiller amoureusement sur ses plantations – melons, salades, fraises, tomates… -, bien protégées sous des filets ou des bacs en plastique. Mais, déplore-t-il, celles-ci “ont pris quelques semaines de retard” avec le confinement.

Il y a deux semaines néanmoins, le préfet des Yvelines a desserré l’étau, sur requête du maire de la ville, François Garay (DVG): il a accordé une dérogation pour que les 140 parcelles de jardins familiaux des Mureaux soient à nouveau accessibles aux habitants. Depuis, près d’une vingtaine de communes ou associations du département en ont obtenu une, elles aussi.

Seules contraintes pesant sur les jardiniers: ne pas passer plus de deux heures par jour dans son potager (trajet depuis le domicile compris); être porteur d’une attestation individuelle stipulant “achat de première nécessité”; ne pas être deux jardiniers en même temps sur des parcelles contiguës; être seul sur sa propre parcelle. Des contraintes “assez respectées” dans l’ensemble, assure le maire.

La démarche était vraiment bienvenue pour des familles comme celles de M. Ouadi: grâce à son seul potager, il fournit en primeurs plus d’une vingtaine de personnes de sa famille et fait don du surplus autour de lui.

“Ca nous fait une économie d’au moins 1.000 euros (par an) en gros”, compte tenu de l’achat des intrants, se félicite le retraité qui cultive son lopin depuis dix ans.

“Autosuffisants”

Ceux qui bénéficient d’un jardin familial sont “très contents de (leur) réouverture”, confirme à l’AFP Hadjira Abdelli, présidente d’une des associations qui les encadrent aux Mureaux, car grâce à ces parcelles, “ils sont autosuffisants” et “mangent bio” à moindre coût, les produits phytosanitaires y étant interdits par la mairie.

D’autant que les prix des fruits et légumes grimpent en flèche, comme l’a récemment souligné l’association de consommateurs UFC-Que Choisir: +6% pour les produits conventionnels, +12% pour les produits bio.

Mais le bénéfice de ces jardins n’est pas seulement économique, il est aussi sanitaire.

“C’est une bouffée d’oxygène”, confirme Driss El Bouazzaoui, retraité de l’usine Renault de Flins (Yvelines), confiné avec son épouse et son fils. “Comme on habite en appartement, il n’y a pas assez d’espace, surtout pour nous, les personnes âgées.” Tout deux diabétiques, ils doivent “bouger un petit peu donc rester à la maison sans rien faire, c’était vraiment l’enfer”, témoigne-t-il.

Une fois dans son potager, pas de crainte à avoir pour la distanciation sociale.

C’est ce qui a poussé lundi Ayada Chanouf, une habitante septuagénaire des Musiciens, à sortir de chez elle pour la première fois depuis le 17 mars.

Masque bien plaquée sur le visage, cette femme, de santé fragile, avait “trop peur” de sortir. Mais “je m’ennuyais, je pleurais”, dit-elle.

Dans son petit potager, elle semble revivre, retirant avec énergie les mauvaises herbes d’un carré de menthe odorante, avoisinant fèves, petits pois et pied d’absinthe.

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