Menu
24matins.fr24matins.fr
Obtenir l’application
Navigation : 
  • Actualité
    • Actualités du jour
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • Santé
  • Économie
  • Politique
  • International
  • Sport
    • Foot
    • Rugby
    • Tennis
    • Basket
    • Handball
    • Cyclisme
    • Auto
  • Tech
    • Sciences
  • Divertissement
    • Cinéma
    • Séries TV
    • Musique
    • Médias
    • People
En ce moment : 
  • Ligue des Champions
  • PSG
  • Bayern Munich
  • Programme TV
  • Neymar

Policiers brûlés à Viry-Châtillon : les 13 jeunes de retour aux assises

Actualité > Justice > Police > Châtillon > Policiers brûlés à Viry-Châtillon : les 13 jeunes de retour aux assises
Par Leo MOUREN, Alice LEFEBVRE,  publié le 2 mars 2021 à 5h15.
 4 minutes

La cour d'assises de Paris juge à partir de mardi, en appel, treize jeunes hommes accusés d'avoir blessé en 2016 quatre policiers, en incendiant leurs voitures par le jet de cocktails Molotov, dans un quartier sensible de l'Essonne.

Le nouveau procès de cette affaire – qui avait eu un très fort retentissement médiatique et politique – doit durer six semaines.

Il se tient devant la cour d’assises des mineurs puisque trois des accusés étaient âgés de moins de 18 ans au moment des faits.

A l’ouverture, la cour déterminera si les débats se tiennent à huis clos, comme en première instance.

A l’issue du premier procès en décembre 2019, huit accusés avaient été condamnés à des peines de 10 à 20 ans de réclusion par la cour d’assises des mineurs de l’Essonne et cinq avaient été relaxés.

Le parquet général de Paris avait fait appel du verdict.

Des policiers en feu

Le 8 octobre 2016, en plein jour à Viry-Châtillon, une vingtaine de jeunes prennent d’assaut deux voitures de police stationnées à proximité du quartier de la Grande Borne – une vaste cité d’habitat social comptant des milliers de logements – considéré comme l’un des plus sensibles d’Île-de-France.

En quelques secondes, ils brisent les vitres et jettent dans l’habitacle des cocktails Molotov.

Dans une première voiture, les deux sièges avant s’enflamment.

Un adjoint de sécurité de 28 ans et une gardienne de la paix de 39 ans prennent feu.

Les accusés de cette violente attaque avaient entre 16 et 21 ans au moment des faits. Lors du premier procès, le ministère public avait requis une condamnation pour les treize et réclamé des peines allant de 20 à 30 ans de réclusion criminelle.

Huit avaient été reconnus coupables de tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique.

Les avocats des parties civiles avaient qualifié le verdict rendu d’“incompréhensible” et “d’inquiétant”.

Du côté de la défense, Me Arnaud Simonard (dont le client avait été acquitté) estime que plus de quatre ans après les faits, “il y aura une approche différente” de celle du premier procès.

“Le fait que ça soit jugé à Paris et non plus dans l’Essonne, avec un délai plus long, va permettre des débats moins anesthésiés par l’émotion et plus sereins et techniques”, estime cet avocat, promettant une “défense plus combative”.

Le pronostic vital d’un des quatre policiers avait été un temps engagé et il avait été plongé dans le coma pendant plusieurs semaines.

Sa collègue avait été touchée par des pierres une fois sortie de la voiture transformée en torche, alors qu’elle avait le haut du corps en flammes.

“J’ai des enfants, aidez-moi”, l’avait entendu dire un de ses agresseurs présumés, qui avait confié plus tard à une amie que ça lui avait fait “un pincement au coeur”.

Les deux agents étaient parvenus à s’extirper de l’autre voiture, alors qu’un cocktail Molotov était tombé sur la banquette arrière. Ils avaient été blessés plus légèrement.

L’ensemble de la classe politique s’était émue, le président François Hollande dénonçant alors une agression “inqualifiable et intolérable” et réclamant “une peine à la mesure de la gravité” de l’acte.

“Il s’agit des faits parmi les plus graves à l’encontre de policiers ces dernières années, des faits d’une sauvagerie inouïe”, dit à l’AFP Me Thibault de Montbrial, l’avocat d’une policière prise pour cible.

Selon l’enquête, les jeunes – des amis membres d’une bande de la Grande Borne – avaient planifié depuis quelques jours de “niquer des keufs”.

Les accusés ont nié, certains reconnaissant une présence a minima, des lancers de pierres, mais jamais de cocktails Molotov.

“Le procès en premier instance a permis de révéler au fur et à mesure des débats un certain nombre d’anomalies dans l’enquête, notamment dans les retranscriptions des propos accusateurs”, assure Me Simonard pour la défense.

Le verdict est attendu le 16 avril.

En savoir plus
  • Loire : douze mois avec sursis pour l’agression d’une hôtesse de caisse
  • “Confiance” dans la justice : Dupond-Moretti présente son projet de loi en conseil des ministres
  • Calvados : 4 mois avec sursis après avoir été contrôlé avec 2,68 grammes d’alcool dans le sang

Dans Actualité

19h30
Actualités du jour : rapt d’une fillette de 8 ans dans les Vosges, retrait annoncé des troupes américaines d’Afghanistan
19h15
Covid : la France s’apprête à franchir le cap des 100.000 morts
17h15
L’UE accélère la vaccination avec Pfizer-BioNTech, le Danemark abandonne AstraZeneca
16h00
Landes : une femme de 70 ans séquestrée et violentée à son domicile
14h23
Fillette enlevée dans les Vosges : la mère au coeur des investigations, selon le procureur
14h00
Vaccins ARN anti-cancer : “Les essais cliniques sont très avancés”, avance le chercheur Steve Pascolo
10h15
A Beyrouth, la reconstruction du port attise les convoitises internationales
10h00
Loire : douze mois avec sursis pour l’agression d’une hôtesse de caisse
9h50
Luigi Borgato, facteur de pianos, un métier d’art menacé d’extinction
9h00
Tarn : 21 personnes intoxiquées par des feux contre le gel
  • Éditions :
  • France
  • Deutschland
  • United Kingdom
  • España
  • América Latina
  • South Asia
© 2021 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins.fr - ADN Contents -