Menu
24matins.fr24matins.fr
Obtenir l’application
Navigation : 
  • Actualité
    • Actualités du jour
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • Santé
  • Économie
  • Politique
  • International
  • Sport
    • Foot
    • Rugby
    • Tennis
    • Basket
    • Handball
    • Cyclisme
    • Auto
  • Tech
    • Sciences
  • Divertissement
    • Cinéma
    • Séries TV
    • Musique
    • Médias
    • People
En ce moment : 
  • Ligue 1
  • COVID-19
  • Homicide
  • Macron
  • Algérie

Nucléaire : Iran et AIEA trouvent un accord “temporaire” pour maintenir une surveillance

International > États-Unis > Nucléaire > Iran > Nucléaire : Iran et AIEA trouvent un accord “temporaire” pour maintenir une surveillance
Par Jastinder KHERA, avec Ahmad PARHIZI à Téhéran,  publié le 22 février 2021 à 5h15.
 4 minutes
International
Photo, fournie par l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique Rafael Grossi (c), lors d'une réunion à Téhéran, le 21 février 2021

Photo, fournie par l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique Rafael Grossi (c), lors d'une réunion à Téhéran, le 21 février 2021 © Atomic Energy Organization of Iran/AFP -

L'Iran et l'AIEA ont annoncé dimanche un accord "temporaire" pour maintenir une surveillance des activités nucléaires, bien que réduite, le temps que les pourparlers diplomatiques s'engagent entre les signataires du pacte de 2015 afin de tenter de sortir de l'impasse.

La loi iranienne, qui prévoit de limiter certaines inspections, y compris sur des sites militaires suspects, si les sanctions américaines ne sont pas levées, “existe et va être appliquée” à partir du 23 février, a regretté le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, à son retour à Vienne après des “consultations intenses” à Téhéran.

“L’accès sera réduit, ne nous voilons pas la face, mais nous serons en mesure de maintenir le degré nécessaire de surveillance et de vérification”, a-t-il assuré. “Cela sauve la situation dans l’immédiat”.

Selon les termes de cet “accord bilatéral technique” d’une durée de trois mois mais susceptible d’être suspendu à tout moment, le nombre d’inspecteurs sur place reste ainsi inchangé et des contrôles inopinés resteront possibles.

“Bien sûr, pour parvenir à une situation stable, il faudra une négociation politique, et ce n’est pas de mon ressort”, a ajouté M. Grossi.

“Pas d’enregistrements”

De son côté, l’Iran avait évoqué un peu plus tôt des discussions “fructueuses”, alors que le directeur de l’AIEA a rencontré le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi, et le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.

Image satellite fournie par Maxar Technologies, le 8 janvier 2020, de la centrale <a target="_blank" title="nucléaire" href="https://www.24matins.fr/nucleaire">nucléaire</a> de Bouchehr, en Iran

Image satellite fournie par Maxar Technologies, le 8 janvier 2020, de la centrale nucléaire de Bouchehr, en Iran© Satellite image ©2021 Maxar Technologies/AFP/Archives -

M. Grossi pourra “s’acquitter de son obligation de montrer que le programme nucléaire iranien reste pacifique”, a promis le chef de la diplomatie iranienne dans une déclaration à Press TV, la chaîne en anglais de la télévision d’Etat.

Selon le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, “les inspections seront réduites d’environ 20 à 30% après la mise en œuvre de la loi”. “Cela ne signifie certainement pas un retrait de l’accord” de 2015.

En revanche, l’Iran ne fournira pas les “enregistrements relatifs aux activités et équipements” de plusieurs sites, comme prévu par la loi votée par le Parlement en décembre, a précisé l’OIEA dans un communiqué, faisant apparemment référence aux données des caméras de surveillance. “Si les sanctions sont complètement levées d’ici à trois mois, ces informations seront communiquées à l’AIEA, sinon elles seront supprimées à jamais”.

L’accord de Vienne, conclu avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Russie, Chine), prévoit une levée progressive des sanctions en échange de la garantie que l’Iran ne se doterait pas de l’arme atomique. Même si la République islamique a toujours nié avoir de telles intentions.

Après le retrait unilatéral américain et le rétablissement des sanctions qui étranglent l’économie iranienne, l’Iran s’est cependant affranchi, à partir de 2019, de plusieurs limites qu’il avait accepté d’imposer à son programme nucléaire.

“Une fois que tout le monde aura fait sa part et rempli ses obligations, alors il y aura (une reprise) des discussions”, a répété dimanche M. Zarif.

“Fenêtre d’opportunité”

Depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, qui s’est dit prêt à revenir dans l’accord quitté en 2018 par Donald Trump, les Etats-Unis et Iran se renvoient la balle sur la question de savoir qui doit faire le premier pas.

Les installations nucléaires en Iran

Les installations nucléaires en Iran© AFP

Dans un geste, Washington a accepté jeudi une invitation des Européens à participer à des pourparlers sur le sujet. Mais le lendemain, le nouvel hôte de la Maison Blanche a appelé ses alliés à travailler de concert pour répondre aux “activités déstabilisatrices” de l’Iran au Moyen-Orient.

Dans ce contexte diplomatique complexe et alors que l’Iran et les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, Téhéran a dit examiner la proposition de l’UE pour une “réunion informelle”.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé quant à lui à saisir la “fenêtre d’opportunité” pour mettre fin aux sanctions, une demande qu’il juge “légale et logique”.

Dans la presse iranienne, le quotidien ultraconservateur Kayhan saluait ce week-end la loi du Parlement, “une stratégie” qui a montré au camp adverse que “la rupture du contrat est coûteuse”.

Mais le journal réformateur Sharqa doutait au contraire de l’efficacité de ce texte. “Les jours à venir sont critiques pour l’Iran” et pour les autres pays parties de l’accord nucléaire, écrit-il.

En savoir plus
  • Premier revers au Congrès pour Biden, signe des difficultés à venir
  • Virus : vaccins pour tous en vue aux Etats-Unis, décès records au Brésil
  • Affaire Navalny : Washington sanctionne sept responsables russes

Dans International

19h25
Birmanie : journée de répression “la plus sanglante”, au moins 38 morts
15h30
Hong Kong : troisième jour d’audience pour des dizaines de militants
11h15
Premier revers au Congrès pour Biden, signe des difficultés à venir
11h00
Royaume-Uni : ils gagnent à l’EuroMillions mais ne pourront toucher la somme de 210 millions d’euros
23h50
Birmanie : balles réelles contre les manifestants, trois blessés dans un état critique
19h20
Affaire Navalny : Washington sanctionne sept responsables russes
18h00
Vietnam : une fillette de 2 ans chute du 11e étage et est rattrapée par un livreur
12h45
Fuite de Ghosn : deux Américains extradés sont arrivés au Japon pour être jugés
9h10
Nigeria : libération de centaines d’adolescentes enlevées vendredi dans le nord-ouest
5h15
Hong Kong : second jour d’audience pour des dizaines d’opposants
  • Éditions :
  • France
  • Deutschland
  • United Kingdom
  • España
  • América Latina
  • South Asia
© 2021 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins.fr - ADN Contents -