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Milan-Sanremo : Alaphilippe gagne son premier “monument”

Cyclisme > Milan-Sanremo : Alaphilippe gagne son premier “monument”
Par Jean MONTOIS,  publié le 23 mars 2019 à 17h49, modifié le 23 mars 2019 à 22h59.
 4 minutes

Son premier “monument” ! Julian Alaphilippe a remporté samedi Milan-Sanremo, la première grande classique de la saison cycliste, qui a commencé comme s’était terminée 2018, par une victoire française.

Après Thibaut Pinot, magistral vainqueur du Tour de Lombardie en octobre dernier, Alaphilippe a apporté au cyclisme français un nouveau succès dans un “monument”. Trois ans après la victoire d’Arnaud Démare sur la Via Roma. Pour trouver trace auparavant d’une pareille performance, il fallait remonter au siècle précédent.

Démare (27 ans), Pinot (28 ans) et maintenant Alaphilippe (26 ans): la génération du cyclisme français touche à maturité et brille sur différents terrains dans les courses d’un jour. A l’exemple du vainqueur de Sanremo, capable de s’imposer dans la plupart des grandes classiques, hormis sans doute Paris-Roubaix.

Un groupe royal

Sur la Via Roma, illuminée par un soleil printanier, le puncheur natif de Montluçon -il a élu résidence désormais en principauté d’Andorre- a enlevé une victoire de grand prestige. Ses victimes dans un sprint en petit comité s’appellent Oliver Naesen, l’ancien champion de Belgique (2e), le Polonais Michal Kwiatkowski (3e) et le Slovaque Peter Sagan (4e), deux anciens champions du monde.

Dans le groupe qui lui a disputé la victoire au terme des 291 kilomètres, figurent aussi le champion du monde en titre, l’Espagnol Alejandro Valverde (7e), et le vainqueur sortant, l’Italien Vincenzo Nibali (8e). Ainsi qu’un futur “grand” des classiques, le spécialiste belge de cyclo-cross Wout Van Aert, auteur de débuts fracassants (6e). Une échappée royale qui s’est formée dans le Poggio, à 6300 mètres de la ligne, sur une attaque… d’Alaphilippe.

Pour gagner, l’Auvergnat a manoeuvré à la perfection au bout d’une journée maîtrisée par sa formation Deceuninck. Explication de l’intéressé: “Au briefing, j’avais demandé à mon équipe de me placer au pied du Poggio au maximum dans les cinq premiers, de façon à pouvoir rendre la course plus dure et de pouvoir récupérer dans les virages sans avoir besoin de remonter devant.”

Ses équipiers (Stybar, Gilbert) ont donc durci le rythme dans le Poggio grimpé à une allure ultra-rapide, sans vent, avant son démarrage porté sur la partie la plus raide. Mais il lui restait encore à disposer au sprint de coureurs redoutables.

Une autre dimension

En 2017, lors de ses débuts dans la Primavera, il s’était déjà présenté pour gagner sur la Via Roma. Il s’était alors incliné derrière Kwiatkowski et Sagan.

Deux ans plus tard, le puncheur auvergnat a pris une autre dimension et transformé les places d’honneur en victoires. Le bilan 2018 ? Deux étapes du Tour de France, le maillot de meilleur grimpeur et les premières classiques (Flèche Wallonne, Clasica San Sebastian).

Et 2019 ? Six victoires au départ de Milan-Sanremo. Son début de saison, facilité par un séjour en altitude en Colombie, a achevé de le placer en tête de liste. “Je ressentais la pression depuis plusieurs jours, on me parlait de Sanremo avant que je termine Tirreno-Adriatico.”

“L’équipe avait tellement confiance en moi”, a raconté Alaphilippe. “Je n’avais pas droit à l’erreur. Tim Declercq a roulé toute la journée. Je suis content de ne pas avoir déçu cette confiance”.

Le sprint s’est déroulé comme dans un rêve pour le Français, qui a réagi au démarrage du Slovène Matej Mohoric et a déboîté de son sillage avant les 200 mètres. “Quand je l’ai vu partir, je me suis dit +c’est maintenant ou jamais+”.

Naesen, deuxième, a reconnu sa supériorité: “Je suis venu à hauteur de la roue arrière et je suis resté là. Il était le plus fort.”

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