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JO-2016 : la gueule de bois du sport brésilien après l’euphorie olympique

International > Brésil > JO-2016 : la gueule de bois du sport brésilien après l’euphorie olympique
Par Louis GENOT,  publié le 30 mars 2017 à 12h00.
 4 minutes

Fuite des sponsors, installations sportives aux allures d’éléphants blancs : sept mois après les JO de Rio-2016, le sport brésilien est touché de plein fouet par la crise économique et par une série d’incertitudes qui remettent en cause l’héritage olympique.

Selon le président du Comité olympique brésilien (COB), Carlos Arthur Nuzman, le manque de moyens est tel que le pays a fait un bond de presque vingt ans en arrière.

“Nous nous attendions à ce que la situation soit plus difficile. De 2002 à 2016, nous avons organisé une série de grands événements et nous disposions pour cela de recours bien plus importants”, a déploré le dirigeant mercredi, en amont des Oscars du sport brésilien.

“Maintenant, nous revenons à la situation d’avant les JO de Sydney-2000”, quand le sport brésilien n’avait pas la possibilité d’attirer des sponsors avec la perspective de la réalisation de grandes compétitions à domiciles.

En 2000, le Brésil était rentré d’Australie sans aucune médaille d’or et douze podiums au total (six d’argent et six de bronze), un résultat très décevant après la performance historique d’Atlanta (trois médailles d’or, trois d’argent et neuf de bronze).

À Rio, le pays-hôte a battu son record de médailles d’or (7) et de podiums (19), mais n’est pas parvenu à atteindre son objectif de se hisser dans le top 10 des nations (13e du classement qui prend en compte le total de médailles).

Débrouille et sacrifices

Au moment d’aborder le cycle de Tokyo-2020, le Brésil semble à des années-lumière de la Grande-Bretagne, qui est devenue en 2016 la première nation à améliorer son total de médailles quatre ans après une Olympiade à domicile (67 à Rio contre 65 à Londres-2012).

Pour Marcus Vinicius d’Almeida, grand espoir du tir à l’arc, les chemins qui mènent au Japon semblent déjà semés d’embûches.

“Beaucoup de choses ont changé après les jeux de Rio. Avant, toute l’équipe nationale s’entraînait ensemble mais nous n’avons plus d’entraîneur. Donc chacun doit se débrouiller de son côté”, explique à l’AFP le jeune tireur de 19 ans, qui a perdu trois de ses quatre sponsors après les JO.

“Je ne peux plus payer de kiné ni de préparateur physique. Je viens de passer quarante jours en Europe mais j’ai tout payé de ma poche”, révèle-t-il.

Ce problème touche surtout les sports sans grande tradition au Brésil, un pays où le football monopolise l’attention des médias alors que le volley, pourtant grand pourvoyeur de médailles, doit se contenter des miettes.

Comme en Grande-Bretagne, le sport brésilien est financé en partie par la loterie nationale mais ces recettes ont baissé de 14% en 2016 par rapport à 2015, selon le journal Estado de Sao Paulo.

Entraînements en famille

Médaillée de bronze du 10km en eau libre après la disqualification de la Française Aurélie Muller, Poliana Okimoto a perdu son principal sponsor.

La nageuse de 34 ans parvient à se maintenir à flot uniquement parce qu’elle n’a pas à payer son coach, et pour cause, elle est entraînée par son mari.

Ce marasme financier est assombri par les incertitudes en ce qui concerne la nouvelle vie du Parc Olympique, qui ressemble de plus en plus à un cimetière d’éléphants blancs.

L’appel d’offre pour un partenariat public-privé n’a pas trouvé preneur et l’administration est répartie dans la querelle entre la municipalité et le ministère des Sports, qui se renvoient la balle, sans donner de perspective précise quant à l’utilisation d’installations aujourd’hui à l’abandon.

“C’est sur que nous aimerions profiter plus tôt de l’héritage sportif des JO de Rio mais il ne faut pas oublier que le parc Olympique de Londres est resté fermé pendant un an”, admet M. Nuzman.

“Nous avons tracé un projet sportif pour le parc Olympique avant les JO mais nous sommes conscients des limitations financières, notamment en ce qui concerne les coûts de maintenance. Je suis inquiet, c’est normal, mais nous savions que cela prendrait du temps”, conclut-il.

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