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Jean-Paul Dubois, la vie plus importante que les livres

Divertissement > Jean-Paul Dubois, la vie plus importante que les livres
Par Raphaëlle PICARD,  publié le 4 novembre 2019 à 13h00, modifié le 4 novembre 2019 à 13h33.
 4 minutes

Jean-Paul Dubois, auteur “inquiet” d’une vingtaine de romans, a choisi le métier d’écrivain pour avoir le temps de vivre, une liberté qu’il place au-dessus de tout.

Chef de file d’une littérature qui mêle le burlesque à la mélancolie, ce Toulousain de 69 ans est l’auteur à succès de “Une vie française” – prix Femina 2004 -, de l’excellente “Succession” (2016) ou encore du savoureux “Kennedy et moi”, adapté au cinéma avec Jean-Pierre Bacri et primé par le prix France Télévisions en 1996.

Très influencé par la littérature américaine, notamment Philip Roth et John Updike, cet ancien journaliste du Nouvel Observateur est aussi l’auteur de “Si ce livre pouvait me rapprocher de toi” (1999), “Les accommodements raisonnables” (2008), “Le cas Sneijder” (2011)…

L’écriture, selon cet homme à la décontraction élégante, aujourd’hui aux cheveux et à la barbe blanchis, est le seul subterfuge qu’il a trouvé, “par hasard et par chance”, pour “être propriétaire de son temps”.

“La seule chose qui m’intéresse c’est de vivre. Le seul vrai métier, c’est de vivre. C’est le pire des métiers, c’est aussi le meilleur. Cela demande un temps… j’écris pour acheter du temps”, confie-t-il en 2016 sur le plateau de la Grande Librairie.

A 8 ans, il apprend que son père est condamné par une maladie cardiaque. Il mourra en fait vingt ans plus tard mais le garçon prend conscience de la fragilité de la vie.

“Je vis dans l’inquiétude et je vais mourir dans l’inquiétude. J’écris donc sur ça”, explique-t-il sur France Culture.

Pour échapper à l’inéluctable, il faut s’organiser, ne pas passer à côté de sa vie et surtout ne pas tout donner au salariat, estime cet ancien militant d’extrême-gauche.

Un roman en mars

Très marqué par mai 68 – il n’a alors que 18 ans – ce passionné de bricolage commence sa vie professionnelle sur des chantiers, comme photographe de meubles et devient journaliste “par hasard” à Sud-Ouest.

La couverture du sport et de la culture lui laisse du temps à côté. Notamment pour construire sa maison. Le Matin de Paris l’embauche bientôt. Il négocie de continuer à travailler depuis Toulouse. En 1984, il entre comme grand reporter au Nouvel Observateur et part recueillir des histoires invraisemblables aux Etats-Unis qu’il raconte ensuite comme des nouvelles. C’est à cette époque qu’il commence à écrire.

Son premier roman en 1984 passe inaperçu. Gaucher contrarié, ce qui l’a rendu bègue jusqu’à l’âge de 15 ans, il écrit ensuite “Eloge d’un gaucher dans un monde manchot” (1986). L’essai est remarqué par Bernard Pivot qui l’invite sur le plateau d’“Apostrophes”. Premier succès.

Dès lors, il écrit presque un livre par an. Au mois de mars. Il travaille alors de 10H00 à 3-4H00 le lendemain matin. Il doit abattre 8 feuillets par jour. Parfois “c’est un cauchemar”. Il raconte au Monde que tant qu’il n’a pas atteint la page 100, il pense qu’“il n’y arrivera jamais, qu’il va mourir”. Parfois, “c’est un rêve”. Et il peut enchaîner deux romans, comme “Une année sous silence” et “Parfois je ris tout seul” (1992).

En 2004, après le Femina, il quitte le Nouvel Obs, “reconnaissant”. Il peut alors jouir pleinement de ce qu’il considère comme “le premier acte de la liberté: se lever le matin quand on n’a plus sommeil”.

Il vit depuis 20 ans avec sa seconde femme, québécoise, dans la maison de ses parents et de ses grands-parents, au milieu d’arbres centenaires dont la beauté peut le faire pleurer. Il aime parler de son jardin, de sa tondeuse à gazon. Dit “ma famille” en parlant de ses deux enfants et de ses chiens. Et affirme sans sourciller qu’entre un livre et une paire de chaussures, il choisira toujours la paire de chaussures.

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