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En Italie, “épreuve de vérité” au Sénat pour le gouvernement Conte

Politique > Sénat > En Italie, “épreuve de vérité” au Sénat pour le gouvernement Conte
Par Gildas LE ROUX,  publié le 19 janvier 2021 à 5h15, modifié le 19 janvier 2021 à 12h35.
 4 minutes

L'avenir du Premier ministre italien Giuseppe Conte est suspendu au vote de confiance crucial attendu mardi soir au Sénat, où il doit trouver une nouvelle majorité de gouvernement après avoir été lâché en pleine pandémie par Matteo Renzi et ses troupes.

Il a franchi lundi une première étape en obtenant la confiance à la Chambre des députés, où les deux piliers de sa coalition, le Parti démocrate (PD, centre-gauche) et le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème), disposent de la majorité. Il tente maintenant le doublé à la chambre haute, où il lui manque sur le papier une quinzaine de voix pour atteindre la majorité absolue.

Giuseppe Conte, un professeur de droit qui ne s’est lui-même jamais frotté au suffrage universel, s’est lancé dans une chasse aux voix pour tenter de compenser le départ de M. Renzi et sa quinzaine de sénateurs. Lors de son discours au Sénat, il a souhaité “seulement des pro-européens dans la majorité”, disant “non aux nationalistes et à ceux qui ont des aspirations souverainistes”.

“L’épreuve de vérité se tient aujourd’hui au Sénat”, a résumé le journal de gauche La Repubblica. “Aujourd’hui au Sénat, l’épreuve la plus difficile”, a écrit à l’unisson le quotidien de référence Il Corriere della Sera.

“Selon toute probabilité, Conte obtiendra la confiance également au Sénat. On ne sait pas avec combien de voix, probablement sans la majorité absolue de 161 voix, mais cela n’est pas indispensable à la survie d’un gouvernement”, estime Giovanni Orsina, politologue à l’université romaine Luiss. “Cela veut dire que le gouvernement Conte survivra, mais avec une majorité plus réduite, donc avec une faiblesse plus significative au Parlement”.

“Conte pourrait finir aux commandes d’une majorité extrêmement précaire qui risque de s’effondrer au premier vote qui [la] diviserait”estime lui aussi Wolfgango Piccoli, du cabinet de conseil Teneo. .

L’avenir de Conte à la tête de l’exécutif ne serait donc pas menacé à court terme, mais sa marge de manœuvre risque d’être singulièrement réduite alors que l’Italie affronte sa plus grave récession économique depuis l’après-guerre, conséquence de la pandémie qui a fait plus de 82.000 morts dans la péninsule.

“Le Covid est un ouragan qui est train de bouleverser notre société”, a-t-il mis en garde mardi devant les sénateurs.

Trois scénarios

Dans un éditorial, Il Corriere della Sera met aussi l’accent sur le contexte particulier de cette crise. “Il est vrai que l’histoire d’Italie est pleine de gouvernements minoritaires, mais au cours de son histoire l’Italie n’a jamais été confrontée à une crise sociale et économique aussi dramatique”, estime le journal.

Si Matteo Renzi a pris l’engagement que ses troupes s’abstiendraient, le chef de l’exécutif n’est donc pas assuré de pouvoir se maintenir si sa majorité se révélait trop étriquée. Dans ce cas, trois scénarios se dessinent.

Le PD et le M5S pourraient pactiser avec Renzi et former un gouvernement remanié, avec ou sans Conte à sa tête –ce dernier a lancé mardi une pique à son ex-allié: “c’est compliqué de gouverner avec quelqu’un qui sape continuellement l’équilibre politique de la majorité”.

Une grande coalition pourrait aussi émerger, menée par une figure institutionnelle non partisane.

Enfin, en cas d’impasse, des législatives seraient convoquées. Or, aucun des membres de la coalition actuelle n’a intérêt à des législatives anticipées, car c’est l’alliance entre la droite de Silvio Berlusconi (Forza Italia) et l’extrême droite – la Ligue de Matteo Salvini et Fratelli d’Italia de Georgia Meloni – qui est donnée largement favorite.

La crise gouvernementale en cours a été provoquée par l’ancien Premier ministre Matteo Renzi (2014-2016), qui reproche notamment à Conte la teneur du programme de relance de 222,9 milliards d’euros tirés du méga-plan de 750 milliards d’euros adopté à l’été 2020 par les dirigeants européens et dont l’Italie est la principale bénéficiaire.

Il l’accuse de s’aligner sur le M5S et de “dilapider l’argent public” en accordant des rabais fiscaux et aides ad hoc pour des raisons électoralistes au lieu de profiter de cette manne pour investir et réformer structurellement.

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