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Pluie d’hommages après le décès de John Lewis, icône de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis

International > États-Unis > Racisme > Pluie d’hommages après le décès de John Lewis, icône de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis
Par Michael Mathes,  publié le 18 juillet 2020 à 9h55, modifié le 18 juillet 2020 à 20h39.
 4 minutes

Icône, héros, géant: les hommages se sont multipliés samedi après la mort la veille de John Lewis, militant emblématique de la non-violence et des droits civiques aux Etats-Unis, ancien compagnon de route de Martin Luther King et membre du Congrès américain depuis 1986, décédé à l'âge de 80 ans.

Ce vétéran de la lutte des Afro-Américains a mené toute sa vie une bataille acharnée contre la discrimination raciale, et a été battu par la police et arrêté à de multiples reprises lors de protestations.

“Peu d’entre nous vivent pour voir notre propre legs se développer d’une manière aussi remarquable et significative. John Lewis l’a fait”, a réagi l’ancien président Barack Obama. Le démocrate, qui a succombé à un cancer du pancréas, “aimait tant son pays qu’il a risqué sa vie pour lui”, a-t-il ajouté.

Donald Trump s’est lui dit “attristé” par la mort de ce “héros des droits civiques”, dans un message laconique illustrant le peu d’estime portée à celui qui avait boycotté son investiture en janvier 2017. Le président a aussi ordonné que les drapeaux soient mis en berne sur tous les bâtiments publics, y compris à la Maison Blanche.

Auparavant, la porte-parole de la présidence, Kayleigh McEnany, avait salué “une icône” laissant “un héritage durable qui ne sera jamais oublié”.

Considéré comme une des voix les plus respectées du pays pour la justice et l’égalité, John Lewis avait malgré la maladie fait son retour à Washington en juin, en pleine tourmente après la mort de George Floyd aux mains de la police à Minneapolis, pour participer à la mobilisation antiraciste du mouvement Black Lives Matter.

“Les vents soufflent, le grand changement arrive”, avait-il déclaré quelques jours plus tôt.

Militant de la première heure

Fils de métayers, ce militant indomptable est devenu à 21 ans un des plus jeunes Freedom Riders (voyageurs de la liberté) qui ont combattu la ségrégation dans le système de transport américain au début des années 1960.

Il était le plus jeune meneur de la marche sur Washington en 1963, au cours de laquelle Martin Luther King a prononcé son fameux discours, “I have a dream”.

Deux ans plus tard, John Lewis a failli succomber sous les coups de la police sur le pont Edmund Pettus, à Selma, en Alabama, où il menait une marche de plusieurs centaines de militants pacifiques contre la discrimination raciale. Il avait eu le crâne fracturé.

“John Lewis est vraiment devenu un géant par les exemples qu’il nous a montrés”, a salué samedi le fils du pasteur King.

En 2015, pour célébrer le cinquantenaire de ce “Dimanche sanglant”, Lewis avait repassé le pont, main dans la main avec Barack Obama, premier président noir de l’histoire des Etats-Unis.

Les appels se multiplient désormais pour rebaptiser à son nom ce pont, qui rend hommage à un général confédéré et chef local du Ku Klux Klan.

Barack Obama lui avait décerné la Médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile américaine, en 2011.

Son ancien vice-président, le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden, a indiqué avoir parlé à John Lewis il y a seulement quelques jours.

“Il nous a demandé de rester concentrés sur le travail qui reste à faire pour guérir cette nation”, a-t-il expliqué.

“La conscience du Congrès”

John Lewis est né à Troy, dans l’Alabama, le 21 février 1940, troisième enfant d’une fratrie de dix. Elevé dans une communauté presque entièrement noire, il a rapidement pris conscience de la ségrégation dans cet Etat du sud des Etats-Unis.

Il a commencé par organiser des sit-in aux comptoirs des restaurants imposant la ségrégation raciale, et a été arrêté une vingtaine de fois lors de protestations non-violentes, avant de fonder et plus tard diriger le Comité de coordination étudiant pour la non-violence.

Elu de Georgie depuis 1986, il incarnait “la conscience du Congrès”, selon la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.

Les hommages sont également venus du camp républicain.

Mitch McConnell, président du Sénat, a loué ce “pionnier des droits civiques qui n’a pas hésité à mettre sa vie en jeu pour combattre le racisme, promouvoir l’égalité des droits et placer notre nation en accord avec ses principes fondateurs”.

Et à l’étranger, le président français Emmanuel Macron a rendu hommage à un “héros” grâce à qui “tant de progrès ont été conquis”.

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