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Décès de Jean-Pierre Bacri, le ronchon préféré du cinéma français

Divertissement > Cinéma > Décès de Jean-Pierre Bacri, le ronchon préféré du cinéma français
Par Sophie LAUBIE,  publié le 18 janvier 2021 à 19h15, modifié le 18 janvier 2021 à 20h15.
 3 minutes

Jean-Pierre Bacri, décédé lundi des suites d'un cancer, était un habitué des rôles d'anti-héros râleurs et désabusés mais profondément humains, plusieurs fois récompensé comme acteur mais aussi comme scénariste.

Il avait ainsi reçu cinq César, quatre fois le trophée du meilleur scénario avec son ex-compagne Agnès Jaoui (pour “Smoking/No Smoking”, “Un air de famille”, “On connaît la chanson” et “Le Goût des autres”) et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour “On connaît la chanson”.

Il a été nommé six fois pour le César du meilleur acteur (pour “Kennedy et moi”, “Le Goût des autres”, “Les Sentiments”, “Cherchez Hortense”, “La Vie très privée de Monsieur Sim” et “Le Sens de la fête”).

Parfois catalogué comme l’acteur d’un seul rôle, celui de l’éternel bougon, il détestait pourtant qu’on lui colle “cette étiquette”: “Je ne joue pas toujours des personnages râleurs !”, s’était emporté l’acteur auprès de l’AFP en 2015.

Pour Bacri, qui n’aimait pas les héros et “ne cro(yait) pas aux types éclatants de bonheur”, “traquer le vécu, la sobriété, la pudeur” et “refuser la tricherie” étaient une profession de foi.

Dans les rôles qu’il choisissait, ou ceux qu’il écrivait avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri pourfendait le sectarisme culturel, le conformisme, les chapelles, la servilité…

C’est son père qui lui avait transmis cette morale, lors de son enfance à Castiglione (Algérie), où il naît en mai 1951. Facteur, il travaillait le week-end dans le cinéma de la ville et avait fait découvrir le 7e Art à son fils.

En 1962, la famille émigre à Cannes, où Jean-Pierre Bacri entreprend des études de lettres.

Quand il monte à Paris et pousse la porte d’un cours d’art dramatique, c’est d’abord l’écriture qui l’intéresse.

Les Jacri

En 1977, il écrit sa première pièce, “Tout simplement”, vite suivie de trois autres. Parallèlement, Jean-Pierre Bacri décroche de petits rôles à la télévision et sur les planches.

En 1982, son personnage de proxénète dans “Le Grand Pardon” d’Alexandre Arcady le fait connaître du grand public.

Deux ans plus tard, il est nommé aux César comme meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de flic dépassé et taciturne dans “Subway” de Luc Besson.

Mais son talent n’éclate vraiment qu’au côté d’Agnès Jaoui qu’il rencontre en 1987 au théâtre dans “L’anniversaire” de Pinter.

Très vite, les “Jacri” — comme les surnommait Resnais — mettent en commun leur humour acide et leur don d’observation pour écrire à quatre mains.

Leur première pièce “Cuisine et dépendances” (1992) est un succès vite adapté au cinéma, tout comme “Un air de famille” (1996).

Alain Resnais fait appel à eux pour les scenarii de “Smoking/NoSmoking” (1993) et “On connaît la chanson” (1997).

Puis Agnès Jaoui passe derrière la caméra pour “Le goût des autres” (2000).

Ces dernières années, l’acteur tournait moins, se limitant à deux films par an et revendiquant son droit à la paresse.

En 2017, il avait également joué dans “Grand froid” de Gérard Pautonnier et “Santa et Cie” d’Alain Chabat.

Et dans “Le Sens de la fête” d’Olivier Nakache et Eric Toledano, il est irrésistible dans le rôle de Max, organisateur d’un mariage où rien ne se déroule comme prévu, un rôle d’éternel bougon taillé sur mesure. Parmi ses tout derniers films, “Place publique”, d’Agnès Jaoui, en 2018.

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