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Premier week-end déconfiné en France, l’exécutif au chevet des soignants

Santé > COVID-19 > Education > Premier week-end déconfiné en France, l’exécutif au chevet des soignants
Par Stéphane ORJOLLET,  publié le 15 mai 2020 à 4h06, modifié le 15 mai 2020 à 13h25.
 5 minutes

Premier week-end déconfiné en vue pour les Français, qui vont pouvoir reprendre sous conditions le chemin des plages, alors que l'exécutif se penche sur les soignants, entre "prime Covid" et promesse de mettre fin à leur "paupérisation".

La vigilance reste largement de mise face à l’épidémie (27.425 morts à ce jour en France), avec l’annonce de la mort à Marseille d’un enfant de 9 ans, atteint d’une forme proche de la maladie de Kawasaki décrite chez de jeunes patients ayant été en contact avec le coronavirus, le premier décès de ce type dans l’Hexagone.

Les personnels soignants ont été glorifiés comme des “héros” du “front” par les politiques, applaudis tous les soirs par la population. Mais la prime, promise fin mars par Emmanuel Macron pour les récompenser, ne s’était toujours pas matérialisée.

Le décret est finalement paru vendredi, alors que le président se rendait à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.

La “prime Covid” atteindra comme prévu 500 euros pour tous les membres du personnel hospitalier, et 1.500 pour ceux ayant travaillé dans les 40 départements les plus touchés par l’épidémie ou dans des établissements ou services ayant accueilli des malades du Covid-19.

Au delà ce coup de pouce, Emmanuel Macron, flanqué du ministre de la Santé Olivier Véran, a insisté sur la nécessité de “mettre fin” à la “paupérisation” de l’hôpital, reconnaissant une “erreur” sur la réforme du système de santé engagée il y a deux ans.

“Monsieur le Président, vous avez suscité un magnifique espoir chez les gens, un retour en arrière ne sera pas accepté”, lui a lancé le Pr Dominique Thabut, une cheffe de service.

Le chef de l’Etat, qui s’était déjà entretenu jeudi avec des médecins hospitaliers sur le grand plan annoncé pour l’hôpital, a encore affirmé avoir “demandé au ministre un travail express” sur le sujet.

Liberté

Après huit semaines sous cloche, les Français s’apprêtent eux à profiter de leur premier week-end de relative liberté, à condition de ne pas s’éloigner de plus de 100 kilomètres.

Du Nord jusqu’au Pays basque, surfeurs, baigneurs, marcheurs et plaisanciers vont pouvoir reprendre dès samedi le chemin de centaines de plages du littoral. Mais pas de rassemblements, pas de sports collectifs ni de bronzette statique.

Ailleurs, des sites rouvrent timidement, à l’image du Mont-Saint-Michel ou de la cathédrale de Chartres.

Lise Balmes aurait jugé “inconcevable” de ne pas se mettre au vert ce week-end après deux mois d’enfermement. Elle ira se promener samedi avec son mari et sa fille de quatre ans en forêt de Meudon (Hauts-de-Seine), à la recherche d’“odeurs, de toucher et de la sensation d’espace, de liberté”.

Pour éviter que ce retour à une certaine liberté de mouvement ne favorise une nouvelle flambée de l’épidémie, les autorités multiplient les appels des autorités à la prudence, au civisme et à la responsabilité.

Mais la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a tiré vendredi un premier bilan “globalement positif” du déconfinement avec des mesures “très bien respectées”, mais encore “beaucoup d’efforts à fournir” d’ici à la période estivale.

Restrictions localisées

Pour voler au secours du tourisme, frappé de plein fouet, les Français sont désormais appelés à réserver leurs vacances d’été, le gouvernement promettant qu’il sera possible de voyager en France, sous réserve “de possibles restrictions très localisées”.

La SNCF a d’ailleurs ouvert les réservations pour la période et les 8.000 campings français se disent “prêts” à rouvrir avec un protocole sanitaire qui “assure la distanciation”.

Le Premier ministre Edouard Philippe a érigé en “priorité nationale” le sauvetage d’un secteur qui représente deux millions d’emplois et 7% d’un PIB national déjà torpillé par la pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale.

Car pour l’heure, “l’économie française redémarre doucement”, a estimé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, qui écarte l’éventualité d’un rétablissement de l’ISF.

Le président Macron doit d’ailleurs échanger à nouveau vendredi avec des économistes sur les conséquences de la crise.

Côté scolaire, le retour progressif en classe va se poursuivre, moyennant un protocole sanitaire très strict, qui vire souvent au casse-tête.

Au tour des collégiens

Quelque 1,5 million d’écoliers auront retrouvé vendredi les bancs de l’école. La semaine prochaine, “au moins 150.000 collégiens de 6e et 5e” vont leur emboiter le pas dans les zones “vertes” selon le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, soit environ 10% de l’effectif de ces tranches d’âge.

Pour la réouverture des classes dans les zones rouges, des classes de 4e et 3e et de l’ensemble des lycées de France, le ministre “à ce stade, ne peu(t) pas en dire plus”, renvoyant à une décision “dans les derniers jours de mai”.

Effets attendus des restrictions drastiques de circulation pendant les huit semaines de confinement, le nombre de personnes tuées sur les routes a fortement chuté en avril, de 55,8%. Et la chute de la pollution atmosphérique en région parisienne s’est confirmée, avec des baisse atteignant 30% pour certains polluants. Quant au trafic de drogue, il aurait baissé entre 30 et 40%.

Pas de bonnes nouvelles par contre côté recherche d’un traitement. L’essai clinique européen Discovery n’a pas donné de résultats et l’hydroxychloroquine, qui a fait couler beaucoup d’encre, ne semble pas efficace, selon deux études publiées vendredi.

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