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Birmanie : mise en garde de l’envoyé de l’ONU, Aung San Suu Kyi de nouveau inculpée

Actualité > Birmanie > Birmanie : mise en garde de l’envoyé de l’ONU, Aung San Suu Kyi de nouveau inculpée
Par 24matins.fr avec AFP,  publié le 16 février 2021 à 5h15, modifié le 17 février 2021 à 1h20.
 5 minutes
Actualité
Manifestation pro-démocratie à Rangoun, le 16 février 2021

Manifestation pro-démocratie à Rangoun, le 16 février 2021© AFP Ye Aung THU

Des appels à la désobéissance civile ont continué d'être lancés mardi en Birmanie malgré le durcissement de la répression par la junte, laissant craindre "un regain de violence", selon un rapporteur de l'ONU qui a lancé une sévère mise en garde, tandis que l'ex-dirigeante Aung San Suu Kyi est une nouvelle fois inculpée.

“Je crains un nouveau regain de violence mercredi en Birmanie”, a déclaré mardi le rapporteur des Nations Unies Tom Andrews, tirant la sonnette d’alarme après avoir “reçu des informations selon lesquelles des soldats avaient été envoyés depuis des régions périphériques vers Rangoun”, la capitale économique du pays, où se massent les manifestants.

“Les militaires pourraient être sur le point de commettre des crimes encore plus graves contre le peuple de Birmanie”, a ajouté M. Andrews, qui s’sst dit “terrifié”. Il rappelé que “dans le passé, de tels mouvements de troupes ont précédé des meurtres, des disparitions et des détentions à grande échelle”.

Poursuite de la mobilisation

Interdiction des rassemblements, déploiements de véhicules blindés, interpellations nocturnes, renforcement de l’arsenal législatif : les militaires n’ont cessé de durcir le ton depuis leur coup d’Etat, le 1er février, qui a mis fin à une fragile transition démocratique de 10 ans.

Manifestation contre le coup d’état devant la Banque centrale à Rangoun, le 16 février 2021

Manifestation contre le coup d’état devant la Banque centrale à Rangoun, le 16 février 2021© AFP Sai Aung Main

Malgré cela, des manifestants ont bloqué mardi un tronçon de voie ferrée à Mawlamyine au sud de Rangoun, interrompant le service entre la ville portuaire et la capitale économique, d’après des images diffusées par un média local.

Avocats, enseignants, contrôleurs aériens, cheminots: de nombreux fonctionnaires ont déjà répondu à cet appel en se mettant en grève contre le putsch.

A Rangoun, des moines, qui avaient mené la “révolution de safran” réprimée dans le sang par l’armée en 2007, ont défilé vers l’ambassade des Etats-Unis.

Après le déploiement dimanche de véhicules blindés dans certaines villes birmanes, les foules étaient toutefois moins denses dans les rues.

D’autant que les arrestations se poursuivent. Plus de 420 personnes – responsables politiques, médecins, militants, étudiants, grévistes – ont été placées en détention ces deux dernières semaines, d’après une ONG d’assistance aux prisonniers politiques.

Birmanie

Birmanie© AFP John SAEKI

Le rapporteur des Nations Unies a également déclaré qu’il avait “entendu qu’un procès secret” d’Aung San Suu Kyi et de l’ex-président Win Myint avait commencé cette semaine.

Déjà poursuivie pour avoir illégalement importé des talkie-walkies, l’ex-dirigeante de 75 ans fait face à une nouvelle inculpation pour avoir violé “la loi sur la gestion des catastrophes naturelles”, a annoncé mardi à l’AFP son avocat Khin Maung Zaw, précisant qu’une nouvelle audience devait avoir lieu le 1er mars.

Le département d’Etat américain s’est dit “préoccupé” par cette annonce et a appelé l’armée à libérer immédiatement “tous les dirigeants politiques et civils, les journalistes, les militants pour les droits humains et autres membres de la société civile injustement détenus” ainsi qu’à “rétablir le gouvernement démocratiquement élu”.

Internet à nouveau coupé

Les généraux continuent parallèlement à s’attaquer aux outils de communication.

Très tôt mercredi (à 01h00), les connexions internet ont été presque totalement coupées, pour la cinquième fois depuis le putsch. Les deux jours précédents, elles avaient été rétablies huit heures plus tard.

Une manifestante tient un portrait d’Aung San Suu Kyi appelant à sa libération, le 16 février 2021 à Naypyidaw, en Birmanie

Une manifestante tient un portrait d’Aung San Suu Kyi appelant à sa libération, le 16 février 2021 à Naypyidaw, en Birmanie© AFP STR

Les généraux font la sourde oreille face aux multiples condamnations internationales et aux sanctions annoncées par Washington.

Ils disposent de deux soutiens de taille à l’ONU, la Chine et la Russie pour qui la crise actuelle constitue “une affaire intérieure” birmane.

Pas ce que Pékin “veut voir”

“Nous n’avons pas été informés à l’avance du changement politique” qui s’est produit en Birmanie, a assuré mardi Chen Hai, l’ambassadeur de Chine à Rangoun. Des manifestants s’étaient rassemblés la veille devant la représentation diplomatique chinoise, accusant Pékin d’apporter son soutien aux militaires.

La situation actuelle “n’est absolument pas ce que la Chine veut voir”, a ajouté l’ambassadeur, dont le pays a d’importants projets et investissements en Birmanie.

La police anti-émeutes bloque une avenue de Naypyidaw, la capitale birmane, le 16 février 2021

La police anti-émeutes bloque une avenue de Naypyidaw, la capitale birmane, le 16 février 2021© AFP STR

Les manifestations sont pour l’instant dans l’ensemble pacifiques. Mais plusieurs blessés ont été recensés, dont une jeune femme toujours dans un état critique après avoir reçu une balle dans la tête.

Les généraux renforcent aussi l’arsenal répressif: ils ont autorisé les perquisitions sans mandat ou les placements en détention pour une courte période sans le feu vert d’un juge. Une loi très liberticide sur la cybersécurité est également en train d’être mise en oeuvre.

Le chef de la junte Min Aung Hlaing est un paria au plan international depuis les exactions commises contre les musulmans rohingyas en 2017. Il a expliqué son coup d’Etat en invoquant des fraudes aux législatives de novembre, massivement remportées par la Ligue nationale pour la démocratie, le parti d’Aung San Suu Kyi.

En savoir plus
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