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Attentat Hariri : un membre présumé du Hezbollah condamné à la perpétuité

International > Attentat > Homicide > Liban > Attentat Hariri : un membre présumé du Hezbollah condamné à la perpétuité
Par Antoine MOUTEAU,  publié le 11 décembre 2020 à 19h15.
 4 minutes

Le Tribunal spécial des Nations unies pour le Liban (TSL) a condamné vendredi un membre présumé du Hezbollah à la perpétuité, pour avoir pris part à l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et de 21 autres personnes.

Jugé par contumace, Salim Ayyash, 57 ans, avait été reconnu coupable le 18 août pour son rôle dans l’attentat-suicide ayant fait 22 morts et 226 blessés.

“Monsieur Ayyash a participé à un acte de terrorisme qui a causé un massacre”, a déclaré le juge David Re vendredi au TSL, basé à Leidschendam (Pays-Bas).

Son rôle a été “déterminant dans le succès de l’attentat”, a-t-il ajouté.

“La gravité des crimes est telle qu’ils requièrent la peine maximale. Les infractions sont d’une telle gravité que très rares sont les circonstances pouvant être considérées comme des facteurs atténuants susceptibles de réduire la peine appropriée”, a poursuivi David Re.

Salim Ayyash est toujours en fuite, Hassan Nasrallah, secrétaire général de l’organisation chiite libanaise Hezbollah, refusant de le livrer, au même titre que trois autres accusés qui ont finalement été acquittés.

Le fils de Rafic Hariri et Premier ministre désigné du Liban, Saad Hariri, a souhaité que Salim Ayyash puisse désormais purger sa peine.

“La sentence prononcée à l’encontre de Salim Ayyash devrait maintenant être mise en oeuvre et les autorités judiciaires et les responsables des forces de sécurité libanaises faire leur devoir en ce sens”, a-t-il réagi sur twitter.

“Préjudice collectif”

Le Tribunal spécial pour le Liban a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de Salim Ayyash.

Au cours d’une audience en novembre, les procureurs avaient estimé que la perpétuité était la “seule condamnation juste et proportionnelle” pour Salim Ayyash, considérant qu’il s’agissait de “la plus grave attaque terroriste ayant eu lieu sur le sol libanais”.

Ils avaient également exigé la saisie de ses biens.

Rafic Hariri avait été Premier ministre du Liban avant sa démission en octobre 2004.

L’homme d’Etat libanais avait été tué le 14 février 2005 à Beyrouth lorsqu’un kamikaze avait fait exploser une camionnette remplie d’explosifs au passage de son convoi blindé.

“Outre le préjudice subi par les victimes directes et indirectes, cet attentat terroriste choquant a également infligé une forme de préjudice collectif au peuple libanais”, a estimé vendredi le tribunal.

“Le Liban est une démocratie parlementaire. Les politiciens et dirigeants devraient être démis de leurs fonctions dans les urnes et non par des balles ou des bombes dans un attentat terroriste”, ont ajouté les juges.

“Dossier convaincant”

Dans leur jugement, en août, les juges avaient estimé qu’il y avait suffisamment de preuves pour déterminer que Salim Ayyash était au coeur d’un réseau d’utilisateurs de téléphones portables épiant les faits et gestes de Rafic Hariri dans les mois ayant précédé son assassinat.

Il n’y avait cependant pas assez de preuves pour condamner les autres accusés, Assad Sabra, Hussein Oneissi et Hassan Habib Merhi, ont déclaré les magistrats.

Selon les juges, il n’y a pas non plus de preuves de lien entre l’attaque et la direction du mouvement Hezbollah ou ses alliés à Damas.

Même par contumace, ce jugement est important, ont estimé des experts.

“Le tribunal spécial pour le Liban est au moins parvenu à constituer un dossier judiciaire convaincant sur ce qui s’est passé il y a 15 ans, donc à aider la société libanaise à passer d’une culture d’impunité à une culture de la responsabilisation”, a dit Christophe Paulussen, chercheur à l’Institut Asser de La Haye (Pays-Bas).

En 2007, le Conseil de sécurité des Nations unies avait convenu de la création du Tribunal spécial pour le Liban à Leidschendam, le présentant comme le premier tribunal international au monde dont l’objectif est d’enquêter sur des crimes “terroristes”.

Salim Ayyash fait l’objet d’un autre procès dans ce même tribunal, portant sur trois autres attaques meurtrières à l’encontre de responsables politiques libanais en 2004 et 2005.

En savoir plus
  • Quarante ans après, un procès pour l’attentat de la synagogue de la rue Copernic
  • Trente-deux morts dans un double attentat suicide de l’EI à Bagdad
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