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Affaire Grégory : Murielle Bolle reste en prison

Faits Divers > Affaire Grégory : Murielle Bolle reste en prison
Par 24matins.fr avec AFP,  publié le 4 juillet 2017 à 12h36, modifié le 4 juillet 2017 à 22h20.
 4 minutes

La chambre de l’instruction de Dijon a tranché: Murielle Bolle, témoin clé de l’affaire Grégory en 1984, aujourd’hui soupçonnée d’enlèvement, a été maintenue en détention mardi, deux semaines après la remise en liberté des époux Jacob.

Selon son avocat cependant, cette femme de 48 ans ne devrait pas y rester longtemps.

“Le problème qui n’a pu être surmonté, c’est la question de l’hébergement” dans la famille, a déclaré Me Jean-Paul Teissonnière à sa sortie de la cour d’appel. “Il est prévu dans les semaines qui viennent des auditions, peut-être des confrontations avec des membres de la famille” et les magistrats voulaient “éviter la concertation”, a-t-il expliqué.

“C’est difficile la prison pour elle”, a-t-il souligné, annonçant une prochaine demande de libération dès qu’il aura trouvé “une proposition qui convienne à la cour”.

Murielle Bolle avait été mise en examen et écrouée à titre conservatoire jeudi. Sa rétractation éclair, 32 ans plus tôt, après son témoignage accablant Bernard Laroche pour le rapt du garçon de quatre ans retrouvé mort dans la Vologne, est au cœur des investigations.

A la mi-juin, l’arrestation de Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory, avait relancé spectaculairement ce dossier des plus énigmatiques. Les deux septuagénaires, jamais inquiétés jusqu’alors, auraient été les fameux “corbeaux” de l’affaire mais pas seulement: mis en examen pour enlèvement et séquestration suivie de mort, ils auraient participé à un crime “collectif” dont le scénario et les rôles restent à préciser.

‘Une sacrée volée’

L’accusation cherche pour cela à démêler le vrai du faux dans les dires de l’adolescente.

Ce 16 octobre 1984, son beau-frère de 29 ans est-il venu la chercher en voiture à la sortie du collège avant de passer prendre Grégory chez ses parents, comme elle l’avait d’abord raconté aux gendarmes puis au juge Lambert? Ou bien l’a-t-on forcée à le dire, comme elle l’avait affirmé le lendemain et comme elle le maintient depuis?

Pour les enquêteurs, ce n’est pas en garde à vue mais dans sa famille que Murielle Bolle aurait “subi des pressions” après l’inculpation de Laroche. Le procureur général avait évoqué la semaine dernière un “témoignage récent” et “très précis” d’un “parent” affirmant avoir “vraiment vu ce qui s’est passé” le soir du 5 novembre 1984.

Cet homme de 54 ans, qui se présente comme un cousin germain de Murielle Bolle, a répété mardi au Parisien qu’elle avait pris “une sacrée volée” ce soir-là. Dans le dossier, d’autres témoins indiquaient depuis longtemps que Murielle aurait été “malmenée”. Mais celui qui s’est exprimé au lendemain de la mise en cause des Jacob ne figurait nulle part.

Pour Me Teissonnière, ce nouveau témoignage ne tient pas: le juge devant lequel sa cliente s’était rétractée “n’a jamais constaté un visage tuméfié” au lendemain de ces prétendues violences.

Et “nous avons la certitude que ceux qu’on nous présente comme les participants (à cette soirée) n’étaient pas là”, souligne l’avocat.

‘Remis le gamin à deux personnes’

D’après l’audition du cousin, citée mardi par Le Figaro, Murielle Bolle lui aurait en outre fait des confidences après son passage à tabac. Mais celles-ci ne collent pas avec les déclarations de la jeune fille à l’époque.

Elle lui aurait raconté en effet que Laroche avait remis “le gamin à deux personnes”, ce qu’elle n’a jamais dit aux gendarmes, ni au juge, en 1984.

Dans son arrêt de 1993 innocentant Christine Villemin, la cour d’appel de Dijon considérait que l’adolescente avait menti en se rétractant et que sa présence dans la voiture avait “facilité l’enlèvement”. Mais sans savoir ce qui se tramait : la justice écartait alors toute “intention criminelle” de sa part.

L’accusation envisage désormais qu’elle a pu participer sciemment au rapt.

“Même si on prend la version accusatrice de Murielle (contre Laroche en 1984, ndlr), sur laquelle elle est revenue à de nombreuses reprises, elle n’a joué aucun rôle actif”, rétorque Me Gérard Welzer, avocat de Marie-Ange Laroche, sœur de Murielle et veuve de Bernard qui pourrait être entendue à son tour sur la fameuse soirée.

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