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Jean-Marie Le Pen, chef de clan rendu à “l’âge des indulgences”

Politique > Rassemblement National > Jean-Marie Le Pen, chef de clan rendu à “l’âge des indulgences”
Par Anne RENAUT,  publié le 28 juin 2018 à 18h09.
 4 minutes

Jean-Marie Le Pen affirme à 90 ans avoir atteint “l’âge des indulgences” et complimente sa fille Marine, en dépit de leurs désaccords politiques, désireux de ne pas rester sur une rupture du “clan” Le Pen dont il veut demeurer le chef.

Dans un entretien à l’hebdomadaire Paris Match réalisé dimanche, l’ancien président du Front national se dit “optimiste” à propos des élections européennes de l’an prochain pour le parti qu’il a dirigé près de 40 ans avant de le léguer en 2011 à sa fille. “Marine sera portée par les événements” liés à la crise migratoire, assure-t-il.

Le cofondateur du FN, qui conteste le nouveau nom du parti, devenu début juin Rassemblement national (RN), a même trouvé sa fille “en beauté” quand elle lui a rendu visite à l’hôpital le 17 juin, jour de la fête des pères, ce qui l’a rendu “heureux”.

Il s’agissait de la deuxième hospitalisation de Jean-Marie Le Pen, soigné des suites d’une mauvaise grippe, après avoir frôlé la mort début avril en raison d’une “complication pulmonaire dangereuse”, selon son conseiller Lorrain de Saint Affrique.

Son état de santé a tellement inquiété son entourage qu’une proche, Marie d’Herbais, a appelé deux moines traditionalistes pour lui donner le sacrement des malades. Mais ces derniers ont erré dans la nuit à Paris sans retrouver l’hôpital où il se trouvait, a indiqué son conseiller, confirmant une information de l’hebdomadaire L’Express.

“L’essentiel”

Ses propos tranchent avec les nombreuses critiques, y compris personnelles, qu’il a formulées contre sa fille depuis que cette dernière l’a exclu du FN en 2015, après ses propos polémiques répétés sur la Shoah.

Dans le premier tome de ses mémoires paru quelques jours avant le congrès du FN début mars, il défend encore le maréchal Pétain et dit sa “pitié” pour sa fille. Le changement de nom pour lui est une “trahison”.

“A l’âge qu’il a, M. Le Pen est dans une optique où on ne souhaite pas partir sur une rupture familiale. On distingue les fâcheries de l’essentiel”, analyse le spécialiste de l’extrême droite Jean-Yves Camus.

“Sa fille l’a bel et bien tué politiquement. Ce qui compte pour lui, c’est la considération affective”, estime Didier Lauru, auteur de “Père-fille, une histoire de regard” (Albin Michel, 2006).

Marine Le Pen, qui d’habitude refuse de commenter tout ce qui touche à sa vie privée, a pourtant évoqué la santé de son père après sa sortie de l’hôpital, en assurant qu’il “allait mieux”.

Contactée par l’AFP, elle n’a pas donné suite jeudi.

Jean-Marie Le Pen, qui est député non inscrit au Parlement européen mais ne se représentera pas l’an prochain, “n’a plus d’autre enjeu que privé”, explique M. Camus.

Restent donc les enjeux familiaux, étroitement liés à l’histoire du FN, où la “structure est à la fois familiale et politique”, rappelle Samuel Lepastier, psychanalyste et chercheur associé à l’institut des sciences de la communication (CNRS-Sorbonne).

“Ne renie rien”

A propos de son autre fille Marie-Caroline, qui avait rejoint en 1998 avec son mari Philippe Olivier (actuel conseiller de Marine Le Pen) le dissident Bruno Mégret, avant de se rallier à Marine Le Pen en 2007, Jean-Marie Le Pen dit “espérer vraiment” qu’elle viendra “avec son mari et ses sœurs” à la soirée organisée samedi pour ses 90 ans dans sa maison de Montretout à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

Interrogé par l’AFP, M. Olivier refuse de dire s’il se rendra à l’anniversaire de son beau-père mais salue les compliments: “tout cela est très heureux”.

Quant à Marion Maréchal, fille de sa troisième fille Yann, qui a abandonné le nom Le Pen et va ouvrir une école de sciences politiques à Lyon, “elle fait de la politique sans en faire tout en en faisant” mais elle a eu tort d’avoir “choisi un autre chemin” que le sien, selon lui.

“M. Le Pen veut donner l’image d’un homme sage qui accueille ses filles prodigues. Il sait que s’il les repousse, elles ne viendront pas l’aider dans ses dernières années. Mais il ne renie rien et reste persuadé que c’est lui qui a tracé la voie royale”, analyse M. Lepastier. “Quand on est le chef de clan, on se doit d’avoir le dernier mot”.

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