Menu
24matins.fr24matins.fr
Obtenir l’application
Navigation : 
  • Actualité
    • Actualités du jour
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • Santé
  • Économie
  • Politique
  • International
  • Sport
    • Foot
    • Rugby
    • Tennis
    • Basket
    • Handball
    • Cyclisme
    • Auto
  • Tech
    • Sciences
  • Divertissement
    • Cinéma
    • Séries TV
    • Musique
    • Médias
    • People
En ce moment : 
  • Ligue 1
  • PSG
  • Montpellier
  • Strasbourg
  • Pérou

En Nouvelle-Calédonie, la chaotique préparation du référendum sur l’indépendance

Politique > Outremer > Référendum > indépendance > En Nouvelle-Calédonie, la chaotique préparation du référendum sur l’indépendance
Par Claudine WERY,  publié le 1 juin 2018 à 10h51, modifié le 1 juin 2018 à 10h52.
 4 minutes

A cinq mois du référendum sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie, le 4 novembre prochain, la préparation de ce rendez-vous historique est empêtrée dans les querelles politiciennes locales, au risque de raviver les tensions.

“La droite la plus radicale joue un jeu dangereux. A force de provocations et de refus de discuter, ils vont contribuer à durcir les positions des indépendantistes et à tendre encore la situation”, a déclaré à l’AFP Pierre-Christophe Pantz, docteur en géopolitique.

Jeudi, une réunion du groupe de dialogue “Sur le chemin de l’avenir”, mis en place en décembre à l’initiative du Premier ministre et destiné à préparer l’après-référendum avec les chefs de file des principales formations politiques, a tourné au clash.

Cette instance présidée par le haut-commissaire Thierry Lataste et au sein de laquelle Edouard Philippe dispose d’un représentant personnel, le conseiller d’Etat François Seners, discutait depuis mercredi du bilan de l’accord de Nouméa (1998) lorsqu’un vif échange au sujet des “valeurs partagées” a fait claquer les portes.

Rédigées dans la douleur fin avril, “des propositions de valeurs partagées” sont soumises à une consultation publique jusqu’au 14 juin. Leur objectif étant selon la formule du député Philippe Gomes (Calédonie ensemble, CE centre doit), de constituer “un socle de la paix” face à un “référendum clivant”.

Très critiques sur cette démarche “qui sème le trouble”, les dirigeants du Rassemblement-LR ont annoncé jeudi qu’ils quittaient le groupe de dialogue, accusant “CE et le Palika (indépendantiste) d’alliance politique (…) résolue à obtenir un accord quel que soit le résultat” du référendum.

“Je refuse tout document commun, je ne signerai rien”, a déclaré le sénateur Pierre Frogier (LR) à propos des “valeurs partagées”, ne souhaitant se mobiliser que “pour un NON le plus massif possible à l’indépendance”.

“bataille d’ego”

Leader des Républicains Calédoniens, Sonia Backès, en désaccord avec plusieurs points du document sur les valeurs, a dénoncé “l’agression perpétuelle de certains membres” du groupe de dialogue, qui l’a conduite à quitter prématurément la réunion de jeudi.

Fin février, le propos liminaire d’un texte fixant la date du référendum avait déjà déclenché un psychodrame au sein du groupe de dialogue, que le Rassemblement-LR et les Républicains Calédoniens avaient déjà quitté avec fracas, avant de le réintégrer, après les bons office d’Edouard Philippe.

Ardent défenseur du dialogue avec les indépendantistes “pour accumuler les convergences et être à même de reprendre les discussions sur des acquis après le référendum”, Calédonie Ensemble a fustigé l’attitude du courant droitier des loyalistes.

“Ces personnes sont incapables de se montrer à la hauteur des enjeux et n’ont aucune volonté d’aboutir. Ils sont là juste pour faire semblant”, a taclé son secrétaire général, Philippe Michel, affirmant sa propre “détermination à poursuivre le dialogue”.

Face aux conflits de la droite, le FLNKS apparaît tenté de radicaliser ses positions. Jeudi, le Palika, l’un des deux poids lourds de la coalition indépendantiste, a indiqué qu’il voulait engager des “discussions bilatérales avec l’Etat afin de savoir comment la France peut nous accompagner dans le cadre d’une indépendance avec partenariat”. Il a dénoncé “un dialogue de sourds” avec “certains dirigeants loyalistes.”

Début mai, la visite en Nouvelle-Calédonie d’Emmanuel Macron avait très momentanément apaisé les esprits. Son discours à Nouméa, savamment équilibré, avait en effet été unanimement salué par les élus.

“Il y a eu un effet Macron, qui n’a pas duré. Le président était sur une ligne proche de celle défendue de longue date par le député Philippe Gomes. Les autres partis de droite ont besoin de s’en démarquer pour exister, le tout sur fond de bataille d’ego”, analyse Pierre-Christophe Pantz.

En savoir plus
  • L’iguane local des Antilles menacé par une espèce invasive
  • Polynésie : le niveau réel de la radioactivité lors des essais nucléaires sous-évaluée
  • Covid : premiers cas en Nouvelle-Calédonie, territoire français jusqu’ici épargné

Dans Politique

17h45
Gel : Castex promet “des enveloppes exceptionnelles”, le Fonds des calamités “déplafonné”
19h15
Dîners clandestins : gardes à vue levées pour Christophe Leroy et Pierre-Jean Chalençon
7h35
Biden dévoile un plan limité contre l'”épidémie” de la violence des armes à feu
22h15
Macron remplace l’ENA par un “Institut du service public”
19h20
Génocide au Rwanda : Kagame salue le rapport français, Paris ouvre ses archives
13h08
Fermée après l’assassinat de Samuel Paty, la mosquée de Pantin rouvrira vendredi
9h45
La mosquée de Pantin, fermée après l’assassinat de Samuel Paty, rouvrira vendredi
22h00
Israël : Netanyahu soutenu par davantage de députés, les tractations continuent
13h09
Projet d’attentat : gardes à vue prolongées pour cinq femmes interpellées à Béziers
17h45
Accord entre Paris et la Commission européenne pour secourir Air France
  • Éditions :
  • France
  • Deutschland
  • United Kingdom
  • España
  • América Latina
  • South Asia
© 2021 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins.fr - ADN Contents -