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Des portes pas très ouvertes à l’école de Marion Maréchal

Politique > Education > Des portes pas très ouvertes à l’école de Marion Maréchal
Par Sandra LAFFONT,  publié le 26 juin 2018 à 18h14, modifié le 26 juin 2018 à 18h15.
 4 minutes

Mardi, c’était “portes ouvertes” à l’Issep, la nouvelle école de “sciences sociales, économiques et politiques” fondée par Marion Maréchal à Lyon. Peu de monde, quelques candidats motivés, peut-être autant d’infiltrés.

Les journalistes n’étaient pas les bienvenus. Depuis la conférence de presse de Marion Maréchal vendredi, la consigne est: “plus de médias”. “Personne ne vous parlera, car on veut se concentrer sur les étudiants”, dit-on à la communication de l’institut.

Sur le trottoir en face, l’AFP attend donc la sortie des postulants.

Il y a certes quelques motivés comme cette jeune fille venue du Vaucluse qui cherche une “alternative”, “une nouvelle vision politique et médiatique”, reprenant à son compte les éléments de langage de la nièce de Marine Le Pen.

“Ils ont l’air de bien former les gens. Et si on veut mettre un pied dedans, c’est au début qu’il faut s’y prendre”, enchaîne Romain, 46 ans, venu avec son fils Alban. Ce qu’il apprécie: le “réseau d’entrepreneurs” derrière une école qui n’est pas là selon lui pour “former des beaux parleurs”.

Christophe a 44 ans. Fonctionnaire en région parisienne, il ne cache pas qu’il est encarté Rassemblement national (ex-FN) depuis un bail. De passage à Lyon, lui est surtout venu par curiosité.

“Je suis intéressé par la formation professionnelle, les cours de doctrine et la prise de parole en public”. Ce “projet est extrêmement ambitieux” et “je connais des LR intéressés”, avance-t-il mais “si les diplômes ne sont pas reconnus, ça va être compliqué”.

Sur la matinée, une trentaine de personnes au maximum se sont présentées.

Une affluence quelque peu faussée par les infiltrés. Mocassins jaunes sans chaussette et tee-shirt noir près du corps, ce jeune étudiant en journalisme a mis ce qu’il pensait être la tenue du postulant à une école où tous les courants de l’extrême-droite seront représentés.

“A l’intérieur, l’ambiance était bizarre. Les gens étaient là, sans être là. J’ai rencontré un expert en négociations qui sera sans doute un futur enseignant. J’ai collé au basques d’un mec de Génération Identitaire”.

Deux autres journalistes ressortent de l’école, dont cette correspondante d’un grand quotidien allemand. Elle est rentrée sans annoncer sa qualité faute d’avoir pu accéder à la conférence de presse de vendredi, où avaient été refusés Libération et Rue89Lyon.

Marion Maréchal “essaie de rassembler les droites et l’extrême droite et c’est peut-être la manière la plus intelligente de le faire, contrairement à (ce que fait) Wauquiez”, analyse-t-elle.

D’ailleurs, hasard ou pas, l’Issep s’est installé dans le nouveau quartier de la Confluence, à 150 mètres à peine de l’Hôtel de la région Auvergne-Rhône-Alpes que préside Laurent Wauquiez.

“Elle dépasse les deux autres”

C’est à ce moment précis qu’arrive Emmanuel, un riverain. “Leur plafond, c’est mon sol, vous comprenez ?”. “Je n’avais aucun a priori de base mais vendredi soir, il y a eu l’inauguration. Je descends pour demander jusqu’à quelle heure et on me répond: +il va falloir vous habituer+”.

“Ils arrivent en terrain conquis et ont amené l’hostilité dans mon quartier. Désormais je ferai tout pour qu’ils dégagent”.

A côté, Olivier et son ami se photographient devant l’établissement. Olivier est “né en 68”. Fonctionnaire territorial dans la culture près de frontière suisse, il voulait reprendre ses études à l’université mais l’Issep est né.

“Voici une école qui propose une philosophie à ce que je crois, les valeurs conservatrices, le refus du progrès forcé” car “l’université se prétend neutre mais ça n’existe pas”.

Et pour lui, la stratégie de Marion Maréchal “est la bonne” car “c’est dépassé l’électoralisme”.

“Marion, elle dépasse les deux autres. Le père (Jean-Marie Le Pen) il est très cultivé. La fille (Marine Le Pen), son problème, c’est son inculture, son incompétence”.

Son ami arrive alors, le rappelle, lui fait comprendre qu’il devrait rentrer dans l’Issep. Mieux vaut ne pas parler aux journalistes, lui a-t-on fait comprendre.

“Ils veulent maîtriser la communication mais la culture c’est la liberté, et si c’est pour être caporalisé, c’est non”.

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