Menu
24matins.fr24matins.fr
Obtenir l’application
Navigation : 
  • Actualité
    • Actualités du jour
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • Santé
  • Économie
  • Politique
  • International
  • Sport
    • Foot
    • Rugby
    • Tennis
    • Basket
    • Handball
    • Cyclisme
    • Auto
  • Tech
    • Sciences
  • Divertissement
    • Cinéma
    • Séries TV
    • Musique
    • Médias
    • People
En ce moment : 
  • Châtillon
  • NBA
  • Ligue 1
  • Ligue des Champions
  • Euro 2020

Budget : l’Assemblée nationale va expérimenter un “printemps de l’évaluation”

Politique > Assemblée > Budget : l’Assemblée nationale va expérimenter un “printemps de l’évaluation”
Par 24matins.fr avec AFP,  publié le 17 avril 2018 à 19h30, modifié le 17 avril 2018 à 19h31.
 4 minutes

L’Assemblée nationale va, dès ce printemps, expérimenter un changement dans le processus budgétaire pour davantage d’évaluation de l’usage des fonds publics et des politiques publiques, ont annoncé mardi le président François de Rugy et plusieurs poids lourds de la commission des Finances.

Par ce “travail transpartisan”, lors duquel “tous les membres du gouvernement seront auditionnés” en commission des Finances, “il s’agira de contrôler le bon emploi des fonds publics et l’efficacité des politiques publiques”, a notamment tweeté le président de l’Assemblée (LREM) après le feu vert à cette réforme en conférence des présidents.

Pour “commencer à rééquilibrer, dès 2018, le calendrier parlementaire” d’où “l’évaluation des politiques publiques est le chaînon manquant”, il est prévu un “semestre budgétaire” en deux temps, selon les propositions exposées par le président de la commission des Finances, Eric Woerth (LR), et le rapporteur général, Joël Giraud (LREM), dans un communiqué.

Ils affichent comme “priorité” commune “d’intensifier le rapport coût/efficacité de la dépense publique”.

Au printemps, un “nouveau temps fort” sera consacré à l’évaluation des politiques publiques et à l’orientation des finances publiques, pour en finir avec l’exercice jugé trop expéditif jusqu’alors de la loi de règlement des comptes de l’année précédente.

Pour toutes les missions budgétaires, 17 commissions d’évaluation des politiques publiques (contre 25 jusqu’alors à l’automne) se réuniront les deux premières semaines de juin, avec l’intervention des rapporteurs spéciaux, ministres et députés sur l’exécution des crédits, mais aussi sur les résultats de contrôle et d’évaluation.

L’objectif est de permettre “une réelle mise en valeur de l’ensemble des travaux d’évaluation de l’Assemblée (rapports spéciaux, missions d’évaluation et contrôle, Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques, missions d’information…), mais aussi des travaux des organismes externes, comme la Cour des comptes”.

Charles de Courson (UAI), pour qui cette réforme est “une bonne chose” vu le peu d’apport de l’évaluation et du contrôle dans les “25 derniers budgets”, a cependant pointé deux conditions de “succès”: que les rapporteurs spéciaux mais aussi le gouvernement “jouent le jeu”.

Pour Laurent Saint-Martin (LREM), les rapporteurs spéciaux des diverses missions budgétaires (emploi, défense, etc.) doivent désormais “faire un travail de contrôle toute l’année” et mettre l’accent sur “plus de communication aux Français”.

Pour “valoriser” l’examen dans l’hémicycle de la loi de règlement, sont prévus entre autres des débats sur quelques thématiques ainsi que des votes de résolutions, par exemple pour “prendre parti sur l’évaluation d’une politique publique et suggérer des rectifications”, selon M. Woerth.

Et, à l’automne, viendra l’examen, raccourci, des crédits budgétaires de l’année suivante. Mais les députés veulent un “délai plus long entre le dépôt du projet de loi de finances et son examen”, et plus “à l’arrache” comme c’était le cas jusqu’alors, a souligné le rapporteur général.

M. Giraud a aussi plaidé pour que “les lois de finances rectificatives soient limitées à de véritables rectifications et ne soient plus des lois de finances bis, servant à sortir des sujets des placards” de Bercy, n’excluant pas “une fusion du projet de loi de finances et du projet de loi rectificative de fin d’année”.

Cheffe de file des députés LREM de la commission des Finances, Amélie de Montchalin a aussi insisté sur la volonté d’une “vraie capacité d’expertise” pour les députés, notamment en lien avec des laboratoires de recherche en économie, avec des chiffrages et modélisations des mesures.

En savoir plus
  • Urgence sanitaire jusqu’au 1er juin : feu vert sans enthousiasme du Parlement
  • “Séparatisme” : premiers débats dans l’hémicycle du Palais-Bourbon
  • Au chevet des animaux, l’Assemblée nationale dans une relative concorde

Dans Politique

18h05
Le gouvernement se mobilise contre le phénomène des rixes de jeunes
5h15
Violences entre jeunes : Intérieur, Justice et Education réunis lundi
21h55
Le Premier ministre dénonce une tentative de putsch, les Arméniens dans la rue
13h45
Hausse des saisies de contrefaçons, des masques aux médicaments
16h45
“Islamo-gauchisme” : le gouvernement tente en vain de clore la polémique
13h10
“Islamo-gauchisme” : Frédérique Vidal “souhaite qu’on relève le débat”
22h25
Italie : après les sénateurs, Draghi obtient la confiance des députés
13h09
Seiko Hashimoto, femme politique et médaillée olympique, prend les rênes des JO de Tokyo
21h45
Draghi veut “reconstruire” l’Italie mise à genoux par la pandémie
13h09
Darmanin engage la procédure de dissolution de Génération identitaire
  • Éditions :
  • France
  • Deutschland
  • United Kingdom
  • España
  • América Latina
  • South Asia
© 2021 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins.fr - ADN Contents -