Menu
24matins.fr24matins.fr
Obtenir l’application
Navigation : 
  • Actualité
    • Actualités du jour
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • Santé
  • Économie
  • Politique
  • International
  • Sport
    • Foot
    • Rugby
    • Tennis
    • Basket
    • Handball
    • Cyclisme
    • Auto
  • Tech
    • Sciences
  • Divertissement
    • Cinéma
    • Séries TV
    • Musique
    • Médias
    • People
En ce moment : 
  • Ligue 1
  • COVID-19
  • Algérie
  • Macron
  • Homicide

Présidentielle française : leur premier vote? une affaire de “dépit”, déjà

Politique > Présidentielle 2017 > Présidentielle française : leur premier vote? une affaire de “dépit”, déjà
Par Béatrice LE BOHEC,  publié le 3 avril 2017 à 10h00.
 4 minutes

Lune, Romain et d’autres s’apprêtent à voter pour la première fois mais nourrissent déjà des regrets. Dans cette campagne présidentielle dominée par les affaires et la dynamique de l’extrême droite, ces jeunes Français évoquent un choix “par dépit”.

“Pour ma première élection, je vais être obligée de voter par dépit pour contrer Marine Le Pen au deuxième tour”, déplore Lune Culmann, lycéenne parisienne de 18 ans.

Étudiante expatriée à Londres, Marianne Gazet, juge aussi qu’“il y a tellement d’autres facteurs que la politique dans cette campagne, comme les révélations sur les candidats, que ça va être pour (elle) un choix par dépit”.

“C’est plus difficile que ce que je croyais de choisir”, avoue cette “primo-votante” de 19 ans, qui votera en France les 23 avril et 7 mai.

Dans une campagne où les coups de théâtre se succèdent et où les favoris dans les sondages ont été éliminés lors de primaires, la chef du parti Front national (FN) Marine Le Pen, 48 ans, est la seule personnalité dont la qualification au second tour ne semble pas faire de doute dans l’opinion.

Les déboires du conservateur François Fillon, inculpé pour détournement de fonds publics, ont fait chuter à la troisième place dans les sondages ce candidat parti favori, mais les affaires judiciaires visant Marine Le Pen ne semblent pas entacher sa popularité.

Depuis des semaines, les intentions de vote dessinent l’hypothèse d’un duel entre la candidate aux idées anti-Europe et anti-immigration et le centriste Emmanuel Macron. Jamais élu, benjamin de la campagne à 39 ans, il cherche à incarner le renouveau en se présentant “ni de droite, ni de gauche”.

Chez les 18-25 ans, ces deux candidats sont aussi en tête des intentions de vote au premier tour, avec respectivement 29% et 28% des suffrages, selon un sondage Ifop mi-mars.

Pour Lune et Marianne, le dépit a commencé à poindre lors des primaires. A droite, elles auraient voulu l’ex-Premier ministre Alain Juppé, battu par François Fillon “trop à droite”. A gauche, Marianne espérait l’ex-Premier ministre Manuel Valls: Benoît Hamon, “trop à gauche”, l’a emporté.

Romain Couanon, lycéen de 18 ans à Rueil-Malmaison, près de Paris, n’a pas non plus été “fan des primaires”, les jugeant “anti-démocratiques”.

Non au ‘vote utile’

D’autres, comme Gwendal Dugast, étudiant à Nantes (ouest), n’iront pas voter au second tour, après un premier tour où son bulletin ira au représentant de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon.

“Le syndrome du vote utile, ça ne m’intéresse pas. Je ne me vois pas du tout en sauveur de la France”, dit ce jeune homme de 20 ans.

“Ça fait des années qu’on voit juste la présidentielle comme un moyen de faire barrage au FN alors qu’on ne fait rien pour contrer son idéologie et qu’on le laisse prospérer dans le paysage politique”, dénonce-t-il.

Même écho chez Chloé Vallée, 20 ans: “pour mon premier vote, je refuse de voter utile”, dit cette étudiante de Nantes qui votera aussi le 23 avril pour Jean-Luc Mélenchon, “pour son côté très social et sa carrure de président”.

Pour Romain, l’avenir est “peut-être” chez le centriste Macron.

“Dès qu’on va à gauche ou à droite, il y a quelque chose qui part de travers. Alors le centre, peut-être que ça marchera mieux”, espère le lycéen.

Marianne, elle, voit que “les clivages sont en train de changer. Ce n’est plus droite contre gauche mais c’est quoi? Nationalistes contre mondialistes?”, s’interroge-t-elle.

Pour tous ces jeunes, voter Marine Le Pen est exclu: “sa vision de la France est ancienne, raciste, super conservatrice et elle a hyper peur de ce qui vient de l’extérieur”, résume Romain. “L’extrême droite, c’est un truc pour les personnes désespérées”, renchérit Marianne.

Même volée de bois vert pour le conservateur François Fillon, promoteur d’une “vieille vision de la France” sur le mariage homosexuel, la famille, l’éducation… Tous jugent “inadmissible” qu’il demeure candidat malgré les révélations qui s’accumulent.

Dans Politique

18h05
Le gouvernement se mobilise contre le phénomène des rixes de jeunes
5h15
Violences entre jeunes : Intérieur, Justice et Education réunis lundi
21h55
Le Premier ministre dénonce une tentative de putsch, les Arméniens dans la rue
13h45
Hausse des saisies de contrefaçons, des masques aux médicaments
16h45
“Islamo-gauchisme” : le gouvernement tente en vain de clore la polémique
13h10
“Islamo-gauchisme” : Frédérique Vidal “souhaite qu’on relève le débat”
22h25
Italie : après les sénateurs, Draghi obtient la confiance des députés
13h09
Seiko Hashimoto, femme politique et médaillée olympique, prend les rênes des JO de Tokyo
21h45
Draghi veut “reconstruire” l’Italie mise à genoux par la pandémie
13h09
Darmanin engage la procédure de dissolution de Génération identitaire
  • Éditions :
  • France
  • Deutschland
  • United Kingdom
  • España
  • América Latina
  • South Asia
© 2021 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins.fr - ADN Contents -