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Le PS fracturé pense déjà à sa recomposition de l’après-présidentielle

Politique > Présidentielle 2017 > Parti socialiste > Législatives 2017 > Le PS fracturé pense déjà à sa recomposition de l’après-présidentielle
Par Jérémy MAROT,  publié le 16 avril 2017 à 12h50.
 4 minutes

Traversé par d’importantes lignes de fractures, le Parti socialiste s’apprête à plonger dans un trou noir après l’élection présidentielle, aspiré d’un côté par la nébuleuse Emmanuel Macron, tendance sociale-libérale, et de l’autre par la tentation d’une gauche rose-rouge-vert.

Alors que la campagne présidentielle semble s’acheminer vers une probable élimination dès le premier tour du candidat socialiste Benoît Hamon, placé en cinquième position de tous les sondages à une semaine du scrutin, le PS pense déjà à l’après.

Une projection toutefois difficile avant de connaître le nom du nouveau locataire de l’Elysée et d’évaluer les rapports de force – qui seront différents selon que le PS obtient 7% des voix, 10% ou davantage.

Mais il est d’ores et déjà acquis que l’issue de l’élection présidentielle articulera le positionnement de chacun, en répondant à plusieurs questions : “Quelle gauche veut-on construire, avec quel PS ? Passe-t-on un accord avec Macron ou se tourne-t-on vers une gauche plus radicale ? Qui gardera le parti ?”, résume un membre de l’équipe de campagne de M. Hamon.

Certains élus ont déjà fait leur choix en rejoignant M. Macron à En Marche ! ou en lui apportant un soutien pour l’élection présidentielle, à l’image de l’ancien Premier ministre Manuel Valls.

D’autres se sont retrouvés dans la campagne de M. Hamon, approuvant l’accord avec Europe Ecologie – Les Verts et regrettant de ne pouvoir tendre la main à La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ou à ses alliés communistes.

Mais un grand pan hésite, temporise ou cherche une autre voie, comme les proches de François Hollande qui disent préparer un texte réaffirmant leur identité social-démocrate, tout en se démarquant de M. Macron.

Tâtonnement symbolique d’un parti où “chacun ne pense qu’à lui” et où l’on est “en perte de repères”, que ce soit sur l’orientation idéologique ou sur les dirigeants qui pourront la défendre, selon un ministre actuel.

“La recomposition qui va s’opérer après l’élection présidentielle ouvre plein de perspectives”, observe un proche de Benoît Hamon.

“L’appareil est fatigué. Les militants sont là, loyaux, mais le premier niveau d’élus est en bout de course”, ajoute cette même source, acide.

En cas de victoire d’Emmanuel Macron, “la clarification sur la ligne se fera juste après la présidentielle autour de la question: qui va participer à la majorité présidentielle ou non ? Il y a un vrai risque de scission du parti là-dessus”, souligne une ministre.

Manoeuvres de terrain

Dans cette hypothèse, une frange de députés PS élus en juin pourrait créer un groupe indépendant mais susceptible de nouer des alliances avec En Marche !

Une autre partie rejoindrait l’“opposition de gauche”, comme l’explique un soutien de Jean-Luc Mélenchon.

“Ce que va dire le PS (Hamon, ndlr) le soir du 23 avril est très important”, poursuit cette même source. “Si c’est Mélenchon (qui gagne), est ce qu’ils viennent avec nous ? Si c’est Macron, est-ce qu’ils seront avec nous dans l’opposition de gauche ?”

“Pour moi, il faut un rassemblement aux législatives. Il va falloir réfléchir vite, négocier vite, être très clair”, insiste ce soutien.

“L’hypothèse d’un label commun” avec La France insoumise “n’est pas à exclure”, confirme en écho un très proche de M. Hamon.

“Il faudra cependant résoudre nos divergences sur la question européenne et la politique étrangère”, nuance un autre proche du candidat socialiste, en affirmant que “le premier cercle électoral de Jean-Luc Mélenchon n’est pas anti-européen” et qu’une solution est donc envisageable.

Sur le terrain, les manoeuvres de rapprochement ont commencé.

La meilleure illustration se trouve dans la 18e circonscription de Paris où la ministre du Travail Myriam El Khomri, une des figures du quinquennat finissant, a été officiellement investie par le PS pour les législatives.

Elle doit cependant affronter la féministe Caroline De Haas, soutenue par le Front de gauche et les écologistes, mais aussi par les militants proches de M. Hamon. Les tracts de campagne de Mme De Haas arborent d’ailleurs la même charte graphique que ceux de M. Hamon.

Quoi qu’il arrive, ces scenarii entérinent tous l’imminence d’un schisme au sein du parti. Sans trancher qui gardera en héritage l’appellation PS.

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