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Fillon, une volonté inébranlable, malgré les ennuis judiciaires

Politique > Présidentielle 2017 > Fillon, une volonté inébranlable, malgré les ennuis judiciaires
Par Nadège PULJAK,  publié le 15 avril 2017 à 10h10.
 4 minutes

Combatif, animé par une volonté inébranlable, François Fillon, à 63 ans, aura continué jusqu’au bout à croire en son destin présidentiel, malgré le scandale judiciaire qui a détruit son image de probité.

Les sondages sont-ils mauvais? Ses soutiens le lâchent-ils ou s’interrogent-ils sur sa capacité à gagner? Qu’importe. “Tout ce qui ne tue pas rend plus fort”, répète le candidat de la droite, meeting après meeting.

Passionné de compétition automobile, sportif accompli qui pratique la course à pied et le vélo pour “faire baisser son niveau d’agressivité”, l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy, se disant “inénervable”, montre une assurance que d’autres auraient peut-être perdue au fil de “révélations” sur des manquements supposés à la morale publique.

Emplois présumés fictifs de son épouse Penelope, sexagénaire avenante et discrète, mère de ses cinq enfants originaire du Pays de Galles, emplois présumés fictifs de leurs deux aînés, prêt de 50.000 euros non déclarés d’un ami, deux costumes de luxe offerts par un autre, et au final, une mise en examen le 14 mars pour détournement de fonds publics notamment.

La formule assassine qu’il avait employée contre Nicolas Sarkozy lors de la primaire de la droite – “qui imagine de Gaulle mis en examen?” – lui revient comme un boomerang. Beaucoup de proches quittent alors le navire, jusqu’à son fidèle Patrick Stefanini, directeur de sa campagne avec qui il travaillait en étroite collaboration depuis quatre ans.

‘Un rapport compliqué à l’argent’

Le doute assaille-t-il alors François Fillon? Difficile à dire.

Fils d’un notaire et d’une historienne, élevé dans un milieu catholique aux convictions gaullistes-sociales, cet homme élégant à la coiffure soignée, peu expansif, a toujours cultivé la discrétion, donnant de lui une image de rigueur, voire d’austérité.

“Fillon, c’est Sarkozy en présentable”, assénait fin 2016 un élu sarkozyste devant l’AFP. Pas de dérapages verbaux, une gestuelle plus posée. Avec son programme “radical”, l’ex-Premier ministre, vainqueur triomphal de la primaire, avait les qualités requises pour plaire à une droite “décomplexée”, avide de conserver le sarkozysme sans Sarkozy.

D’où la stupéfaction ressentie jusqu’à ses proches au fil des “révélations” sur son train de vie. “Il a un rapport compliqué à l’argent”, glissent aujourd’hui certains d’entre eux.

Depuis que l’affaire a éclaté fin janvier, il n’a pas semblé affecté, seuls quelques cernes sous les yeux trahissant la fatigue.

“Il y a eu quelques nuits difficiles. J’ai pris des somnifères mais ça pesait ensuite sur la journée. Maintenant, je dors mieux”, confiait-il récemment au Point. “Ca fait deux mois que je ne regarde plus les infos à la télé”, jure-t-il, ajoutant avoir eu “le sentiment”, avec sa famille, “d’avoir été +livré aux chiens+, comme l’a dit Mitterrand à propos de Bérégovoy”.

Laver l’affront

Diplômé de droit public, François Fillon, qui n’a pas fait l’Ena – point commun avec Nicolas Sarkozy – est entré en politique un peu par hasard.

Après avoir rêvé d’être ambassadeur, puis guide de haute montagne, envisagé une carrière de journaliste, le jeune Fillon, gaulliste convaincu qui décorait sa chambre d’adolescent avec un portrait du Général, devient le collaborateur de Joël Le Theule, maire de Sablé-sur-Sarthe, ministre des Transports puis de la Défense.

Ce n’est qu’à la mort subite de ce dernier, en décembre 1980, qu’il envisage sérieusement de se lancer en politique.

En 1983, il est élu maire de Sablé, devient député, se fera remarquer par Philippe Séguin, devenu son mentor en politique.

Plus tard, il enchaînera les postes ministériels – Technologies de l’information, Affaires sociales et Travail, Education nationale, où il conduira une réforme très contestée qui lui vaudra de ne pas être reconduit au gouvernement par Jacques Chirac. De Chirac, “on ne se souviendra de rien, sauf de mes réformes”, réagit Fillon, réputé rancunier.

En 2007, il devient le Premier ministre d’un “hyper-président” qui le traite en “collaborateur”. Un affront qui serait à ses yeux effacé si, à son tour, il accédait à la magistrature suprême. “Moi, je ne rêve pas d’être président depuis la maternelle” mais “cette élection, je vais la gagner”, assure-t-il.

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