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De l’Alsace à la Bretagne, des électeurs déçus et perplexes

Politique > Présidentielle 2017 > Bretagne > De l’Alsace à la Bretagne, des électeurs déçus et perplexes
Par Christian SPILLMANN à Strasbourg, avec le bureau de l'AFP à Rennes,  publié le 14 avril 2017 à 10h10.
 4 minutes

Perplexes, perdus, tiraillés: environ un Français sur trois ne sait pas pour qui voter à la présidentielle. Du Grand Est à la Bretagne, nombre d’indécis confient à l’AFP être déçus par les candidats et fâchés par une campagne brouillée par les affaires.

“Je sais pour qui je ne voterai pas, mais je ne sais pas pour qui je vais voter”. Marc Jaurena, 34 ans, habite Metz, mais travaille au Luxembourg. Il se dit scandalisé par “les affaires”.

“Dans n’importe quel autre pays, ils se seraient retirés”, s’insurge-t-il.

Même en évacuant les “affaires”, Marc Jaurena n’est au final tenté par aucun des favoris des sondages. “Moi qui travaille au Luxembourg, mon emploi est directement +impacté+ par une élection de Marine Le Pen”, dit le frontalier. Il n’est pas séduit non plus par l’Assemblée constituante proposée par Jean-Luc Mélenchon, ni par Emmanuel Macron, “du bourrage de crâne”.

“Cette élection est atypique. La campagne est bousculée par les affaires. La situation est devenue trop complexe pour mobiliser les gens”, analyse le politologue strasbourgeois Richard Kleinschmager.

“Pour moi, c’est pas clair”. Fabrice Blanchard, 41 ans, agent commercial en Lorraine, a toujours voté “à gauche”, mais pour cette présidentielle, il s’avoue perplexe. “Les extrêmes, ça n’a jamais été mon vote. Macron, on ne sait pas s’il est de droite ou de gauche. Et Hamon, il est quand même issu du gouvernement sortant. Il y a un problème. Je cherche”, dit-il.

Pierre, 28 ans, rencontré à Rennes, éprouve les mêmes difficultés. Électeur de Sarkozy en 2012, il confie pencher pour Macron, “parce qu’il est jeune, mais je ne suis pas encore sûr à 100%, parce qu’on ne sait pas trop s’il est à droite ou à gauche”.

Des électeurs ‘fragilisés’

“J’ai toujours été socialiste, mais Hamon, je n’aime pas. Quant à Macron, il est trop jeune. Je ne sais pas si je vais aller voter”, se désole Jeannette, 77 ans, professeure à la retraite à Rennes. Bruno, 54 ans, travailleur social et électeur écologiste, a décidé de “boycotter la présidentielle”, par dépit.

“Les indécis sont une caractéristique de cette élection”, souligne Richard Kleinschmager. “Les électeurs des deux grands partis sont terriblement fragilisés”.

“Ca se sent en Alsace, terre traditionnellement de droite, mais également dans les Vosges et en Lorraine, où la déstructuration économique rend difficile la crédibilité des programmes des partis classiques”, dit-il.

“Je ne sais pas pour qui je vais voter. C’est la première fois que ça m’arrive”, reconnaît Françoise, 54 ans, fille de l’ancien maire d’une commune de Franche-Comté et “plutôt de droite”.

“Je rencontre plein de gens de droite qui ne savent pas pour qui voter”, assure-t-elle. Son choix s’était porté sur Alain Juppé pour la primaire. Elle elle aurait pu voter pour François Fillon “s’il n’y avait pas eu les affaires”.

“L’honnêteté dans la vie et en politique, c’est indispensable. Mon père était maire d’une commune et, si je faisais trois photocopies à la mairie, il sortait son porte-monnaie pour les payer. Alors, quand on voit la famille Fillon… Je suis bouleversée par les affaires”.

Même ressentiment chez les électeurs du grand Ouest. “Au départ j’étais pour Fillon, mais maintenant, avec les casseroles qu’il a, non. C’est trop décevant”, déplore Martine, 55 ans, d’Elven (Morbihan).

‘Complètement perdu’

“Fillon avait les capacités, mais avec les casseroles qu’il a, ça ne va pas être facile”, renchérit Michael, 35 ans, électricien. Electeur de Marine Le Pen en 2012 “par protestation”, il “ne sait pas encore pour qui voter”.

“Je suis complètement perdu”, reconnaît Jacques Fischer, 52 ans, ingénieur dans l’industrie à Strasbourg. Plutôt à gauche, il rejette le “frondeur” Hamon, écarte Macron, considéré comme “de droite”, et juge “risquées” les positions de Jean-Luc Mélenchon: “Je ne sais pas quoi faire”.

“Le danger, c’est quand on ne sait plus à quoi se raccrocher, alors on prend un billet à la loterie en se disant +pourquoi pas+. Là, le billet de loterie, c’est Marine Le Pen”, avertit Richard Kleinschmager.

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