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Warren Buffett gagne 29 milliards avec la réforme fiscale de Trump

Économie > Trump > Warren Buffett gagne 29 milliards avec la réforme fiscale de Trump
Par Luc OLINGA,  publié le 24 février 2018 à 18h48, modifié le 24 février 2018 à 18h49.
 4 minutes

Berkshire Hathaway, la holding du milliardaire américain Warren Buffett, a reçu un gros chèque de 29 milliards de dollars en 2017 en raison de la réforme fiscale adoptée par l’administration Trump, qui abaisse massivement les impôts pour les entreprises.

Dans sa très attendue lettre annuelle aux actionnaires, “l’oracle d’Omaha”, 87 ans, indique que le gain net des participations de sa société était de 65,3 milliards de dollars en 2017.

“Une grande partie de cette portion ne vient pas de ce que nous avons accompli à Berkshire”, explique Warren Buffett, un des investisseurs les plus admirés au monde. “Seulement 36 milliards viennent de nos opérations. Le reste des 29 milliards nous a été donné en décembre quand le Congrès a réécrit le code fiscal”.

La réforme fiscale abaisse officiellement le taux d’imposition des entreprises américaines de 35 à 21%, ce qui a conduit un très grand nombre d’entre elles à modifier leur comptabilité. Ces changements se sont traduits pour certaines par des surcoûts importants et pour d’autres comme Berkshire Hathaway par de gros gains fiscaux.

M. Buffett n’a jamais caché ses sympathies démocrates et se plaint régulièrement de ne pas payer assez d’impôts au vu de sa richesse évaluée à 86 milliards de dollars par Forbes. Il s’est engagé, comme d’autres milliardaires, à donner l’essentiel de sa fortune à des oeuvres charitables.

Berkshire Hathaway, sa holding, a des participations dans une quinzaine de grandes entreprises réparties dans divers secteurs de l’économie américaine allant de la finance à l’énergie en passant par l’assurance et le transport aérien: American Express, Apple, Bank of America, Charter Communications, Coca-Cola, Delta Air Lines, General Motors, Goldman Sachs, Moody’s, Wells Fargo, Southwest Airlines …

L’an dernier, le bénéfice net de Berkshire Hathaway est passé de 24,07 milliards de dollars en 2016 à 44,94milliards au 31 décembre.

L’entreprise a encore vu son trésor de guerre augmenter: elle disposait de 116 milliards en cash et en bons du Trésor américain fin 2017, une manne que Warren Buffett voudrait utiliser pour étoffer son portefeuille via des acquisitions.

Le légendaire investisseur, dont les placements avisés sont surveillés à la loupe, dit avoir besoin “d’une ou de plusieurs grosses acquisitions” pour accroître la rentabilité de Berkshire Hathaway mais redoute de devoir attendre parce que les prix demandés et pratiqués actuellement ne sont pas raisonnables.

“Les prix pour des activités décentes et loin d’être spectaculaires ont atteint des niveaux record. En effet, les prix sont quasiment sans importance pour une légion d’acquéreurs optimistes”, se lamente Warren Buffett.

La faute, explique-t-il, a l’environnement actuel des milieux d’affaires, notamment Wall Street, qui encourage les grands patrons à signer à tout-va de gros chèques pour des acquisitions sans même se soucier de leur valeur réelle.

Le coût très bas de la dette contribue également à alimenter la fièvre acheteuse, de nombreuses entreprises s’endettant pour financer leurs transactions.

“C’est fou de risquer ce qu’on a et ce dont on a besoin pour obtenir ce dont on n’a pas besoin”, fustige le milliardaire, symbole de la réussite d’une politique d’investissement à long terme.

Warren Buffett n’a pas effectué d’acquisition majeure depuis le rachat en 2015 pour plus de 32 milliards de dollars de l’équipementier aéronautique Precision Castparts.

Invoquant des raisons fiscales, il a toujours rechigné à utiliser les excès de liquidités de Berkshire Hathaway pour gâter les actionnaires avec de gros dividendes.

En janvier, il a commencé à préparer sa succession en nommant au conseil d’administration deux dauphins, Gregory Abel, 55 ans, et Ajit Jain, 66 ans. Warren Buffet et Charles Munger, 94 ans, son partenaire en affaires de longue date, conservent pour le moment leurs responsabilités.

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