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Vieillesse et santé font de la France le No 1 européen des dépenses de protection sociale

Économie > Chômage > Vieillesse et santé font de la France le No 1 européen des dépenses de protection sociale
Par 24matins.fr avec AFP,  publié le 21 juin 2018 à 10h10, modifié le 21 juin 2018 à 10h11.
 3 minutes

Les prestations liées à la vieillesse et à la santé font de la France le numéro un européen en matière de dépenses de protection sociale, celles consacrées à la lutte contre la pauvreté pesant beaucoup moins, selon une étude de la Drees publiée jeudi.

“La France est le champion d’Europe, et probablement du monde, dans les dépenses de protection sociale”, une situation “qui s’explique essentiellement par les risques vieillesse” (retraites, minimum vieillesse, dépendance) “et santé”, a résumé Jean-Marc Aubert, responsable du service de statistiques des ministères sociaux, en présentant l’étude à la presse.

“Dans le dossier de la lutte contre la pauvreté, on est un pays généreux, mais les décalages par rapport à l’Europe sont faibles”, a-t-il ajouté.

La France a versé 714,5 milliards d’euros de prestations sociales en 2016, ce qui représente 32,1% du PIB (+4 points en 20 ans), comparé à une moyenne de 27,5% pour l’Union européenne à 28 pays. La France est le pays européen qui dépense le plus, juste devant le Danemark et la Finlande.

91% des prestations sont versées par des administrations publiques en France, et 9% par le secteur privé (mutuelles …).

Santé et vieillesse représentent ensemble 81% des dépenses de protection sociale, suivies des prestations familiales (8%) et de celles liée à l’emploi (chômage, insertion, 6%). Comme le logement, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale représente 3% des dépenses.

Alors qu’Emmanuel Macron a récemment regretté qu’“on met(te) un pognon de dingue dans les minima sociaux” et que “les gens pauvres restent pauvres”, la Drees a évalué l’effort social de la nation en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion entre 1,8% et 2,6% du PIB en 2016, selon le périmètre considéré.

Dans un périmètre “restreint”, qui comprend les minima sociaux (RSA, Allocation adulte handicapé, minimum vieillesse …), d’autres prestations telles que la prime d’activité, et les mécanismes permettant d’alléger la charge fiscale des ménages pauvres, la Drees évalue cet effort à 40,5 milliards d’euros en 2016 (+3,5% par an en moyenne ces dix dernières années), soit 1,8% du PIB.

Dans un périmètre plus large incluant la part des allocations logement et prestations familiales versée aux ménages pauvres, l’effort est chiffré à 57 milliards d’euros, soit 2,6% du PIB.

Avec un taux de pauvreté monétaire estimé à 13,6% en 2016 (+1,1 point depuis 2008) – proportion de la population vivant en dessous de 60% du niveau de vie médian, soit avec moins de 1.000 euros par mois – La France a de meilleurs résultats que l’Union européenne à 15 pays (17,1%).

En Suède, en Allemagne et au Royaume-Uni, le taux de pauvreté est autour de 16%, tandis qu’il dépasse 22% en Espagne.

Selon les calculs d’Eurostat, la totalité du système de redistribution sociale et fiscale “réduit de l’ordre d’une dizaine de points la pauvreté et l’exclusion sociale en France”, qui se situerait sans lui à 24% environ, a précisé Romain Roussel, sous-directeur adjoint à la Drees.

Les ressources de la protection sociale (cotisations sociales, CSG et autres impôts et taxes affectés) étant de 758,7 milliards d’euros en 2016 pour des dépenses totales (prestations + frais de gestion et financiers) de 759,1 milliards d’euros, le déficit n’est plus que de 400 millions d’euros en 2016. Il s’est réduit sans discontinuer depuis 2013, lorsqu’il atteignait 11,6 milliards d’euros.

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