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La Grèce et ses créanciers espèrent un accord vendredi

Économie > Grèce > La Grèce et ses créanciers espèrent un accord vendredi
Par Céline LE PRIOUX,  publié le 7 avril 2017 à 4h20.
 4 minutes

Athènes et ses créanciers espèrent parvenir à un accord lors d’une réunion des grands argentiers de la zone euro vendredi à Malte, après des mois de surplace suscitant une inquiétude grandissante sur le redécollage de l’économie grecque.

“Nous sommes dans les derniers mètres d’une route difficile (…) Nous sommes déterminés à sortir le pays de la crise et personne ne nous en empêchera”, a lancé jeudi le Premier ministre grec Alexis Tsipras.

S’exprimant lors de l’inauguration d’un tunnel dans la vallée de Tempé (centre de la Grèce), M. Tsipras a une fois encore mis la pression pour débloquer la situation lors de la rencontre à La Valette des 19 ministres des Finances de la zone euro.

Censées être bouclées en décembre dernier, les négociations doivent déboucher sur le versement par les bailleurs de fonds d’une nouvelle tranche du prêt de 86 milliards d’euros consenti en juillet 2015, dans le cadre du troisième plan d’aide à la Grèce, qui court jusqu’en juillet 2018.

Une manne d’argent frais dont Athènes aura bientôt besoin puisqu’elle doit rembourser des créances de plus de sept milliards d’euros en juillet.

En échange de ce nouveau prêt, le gouvernement grec doit mettre en oeuvre un certain nombre de réformes voulues par ses créanciers, visant à rendre son économie plus compétitive.

“Des tendances positives ont vu le jour en 2016, y compris le retour à une croissance positive pour certains trimestres et la baisse d’un chômage qui était à des niveaux inacceptables”, a estimé cette semaine le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, devant le Parlement européen.

“Mais ces développements positifs commencent à patiner en raison des retards dans la clôture” des négociations, a averti M. Moscovici.

Le retour présumé de la Grèce à la croissance en 2016 – sur lequel tablait Bruxelles – a d’ores et déjà été démenti par les dernières estimations, début mars, de l’Office grec des statistiques, selon lequel le Produit Intérieur Brut (PIB) a stagné l’an passé.

Demandes ‘aberrantes’

Le dossier est d’autant plus compliqué qu’Athènes, mais aussi les créanciers entre eux, soit la zone euro et le FMI, évaluent différemment la situation économique de la Grèce pour les prochaines années et les remèdes à apporter.

Le Fond monétaire international (FMI), pour l’instant un simple conseiller technique dans le troisième plan d’aide, estime que les objectifs budgétaires fixés à Athènes par les Européens ne sont atteignables que si le gouvernement grec s’engage dès maintenant à mettre en oeuvre en 2019 des réformes supplémentaires.

Parmi ces mesures: des coupes supplémentaires dans les retraites, un abaissement du seuil d’exonération fiscale et de nouvelles déréglementations des marchés de l’énergie et du travail.

Ces demandes sont jugées “aberrantes” par Athènes, notamment en ce qui concerne les retraites, qui subiraient des coupes pour la quatorzième fois depuis 2010.

“Il y a eu des progrès dans les discussions, mais des questions importantes restent en suspens”, a déclaré jeudi à Washington Gerry Rice, porte-parole du FMI.

Déjà tendues, les négociations sont rendues encore plus difficiles par l’approche de l’élection présidentielle en France, le 23 avril et le 7 mai, et surtout des législatives allemandes en septembre.

Principal créancier de la Grèce, Berlin prône la rigueur envers la Grèce et s’aligne sur les exigences du FMI, car il souhaite le voir participer financièrement à la sortie de crise.

Mais l’autre issue proposée par l’institution internationale, qui consisterait à accorder à la Grèce un allègement de sa dette afin de lui éviter de mettre en oeuvre ces nouvelles mesures, est pour l’instant rejetée par l’Allemagne.

Ces questions seront donc très certainement au menu des discussions le 21 et 22 avril lors de la réunion annuelle du FMI à Washington, où participent les ministres de la zone euro.

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