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La candidature européenne au FMI tourne au duel entre le Nord et l’Est

Économie > Union européenne > Nord > FMI > La candidature européenne au FMI tourne au duel entre le Nord et l’Est
Par Antonio RODRIGUEZ,  publié le 2 août 2019 à 17h23.
 4 minutes

La désignation du candidat européen à la tête du FMI a tourné vendredi au duel entre le Nord et l’Est, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem et la Bulgare Kristalina Georgieva étant les derniers prétendants en lice après le retrait de ceux du Sud et de la Finlande.

“Un second tour de scrutin a lieu en ce moment avec les deux candidats restants”, a expliqué le ministère français de l’Economie, qui organise le vote des pays membres de l’UE pour désigner leur candidat à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI). Ce poste revient traditionnellement à un Européen.

Olli Rehn, actuel gouverneur de la banque de Finlande, a annoncé son retrait sur Twitter après le premier vote organisé dans la matinée. “A ce stade, je retire mon nom du scrutin, de manière à ce que nous parvenions à un large consensus autour du candidat européen et que nous obtenions un soutien mondial”, a-t-il écrit.

Quelques heures plus tôt, le gouvernement espagnol avait également retiré de la course sa ministre des Finances, Nadia Calvino. Le Portugal avait fait de même avec Mario Centeno, l’actuel président de l’Eurogroupe, avant l’ouverture du vote.

Opposition franco-allemande

“Cette procédure voit s’affronter la France et l’Allemagne, qui soutiennent des candidats différents”, a expliqué à l’AFP une source proche du dossier, regrettant les divisions qui éclatent au grand jour au sein de l’UE et craignant qu’elles ne nourrissent les ambitions d’autres pays, notamment des émergents qui revendiquent le poste depuis plusieurs années.

Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, chargé de mener les discussions pour désigner le candidat européen avant la fin juillet, a appelé au vote la veille, une procédure inédite pour une nomination de ce genre, après avoir constaté qu’aucun des candidats ne parvenait à obtenir le consensus nécessaire.

Selon les sources consultées par l’AFP, les pays méditerranéens voient d’un mauvais oeil la candidature du social-démocrate Dijsselbloem pour ses propos controversés d’il y a deux ans, lorsqu’il avait reproché aux pays du Sud de dilapider leur argent en “schnaps” et en “femmes”.

Quant à la conservatrice Kristalina Georgieva, qui est sur le point de fêter son 66e anniversaire le 13 août, elle dépassera la limite d’âge de 65 ans fixée par le Fonds monétaire international (FMI) lors du vote des pays membres prévu avant le 4 octobre.

“Il faudrait donc que les autres pays membres du Fonds fassent une exception pour elle et ce n’est pas gagné”, ont prévenu des sources proches du dossier.

Londres renonce

Le gouvernement britannique, qui s’était vu accorder un délai supplémentaire pour présenter un candidat de dernière minute “s’il le souhaitait”, ne s’est finalement pas lancé dans la course européenne au FMI.

Le vote se déroule selon les règles européennes de la majorité qualifiée: le candidat retenu doit obtenir le soutien de 55% des pays membres, soit 16 pays, représentant au moins 65% de la population de l’UE. Chaque pays se prononce par courrier électronique, selon les sources.

Depuis sa création en 1944, le FMI a toujours été dirigé par un Européen tandis qu’un Américain a toujours été nommé à la tête de la Banque mondiale.

Le candidat retenu par l’UE aura jusqu’au 6 septembre pour se déclarer auprès du FMI, et devra ensuite convaincre les autres membres du Fonds.

D’autres pays suivent de près le processus mené par les Européens, notamment les pays émergents qui réclament depuis des années une meilleure représentation au sein des institutions internationales.

Selon les sources consultées par l’AFP, les émergents pourraient lancer dans la course le patron de la Banque des règlements internationaux (BRI), le Mexicain Agustín Carstens, ancien président du Comité monétaire et financier du FMI, voire son successeur, Lesetja Kganyago, gouverneur de la Banque centrale sud-africaine.

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