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Jim Ratcliffe, discret entrepreneur devenu première fortune britannique

Économie > Union européenne > Royaume-Uni > Brexit > Jim Ratcliffe, discret entrepreneur devenu première fortune britannique
Par Jean-Baptiste OUBRIER,  publié le 19 août 2018 à 11h25, modifié le 19 août 2018 à 11h26.
 4 minutes

Discret fondateur d’un géant industriel, l’entrepreneur et partisan du Brexit Jim Ratcliffe est désormais en pleine lumière après avoir accumulé la plus grande fortune du Royaume-Uni, qu’il a choisi de transférer à Monaco.

L’homme d’affaires de 65 ans, patron du groupe de chimie Ineos, est devenu la première fortune britannique en 2018 avec un patrimoine estimé à 21 milliards de livres (23,5 milliards d’euros), selon le classement établi en mai par le Sunday Times.

Il n’était que 18e un an auparavant mais la valeur de son entreprise, dont il détient 60%, a été fortement revue en hausse.

Rien ne prédestinait Jim Ratcliffe à devenir milliardaire et à être récemment anobli par la reine, lui qui a grandi dans un logement social dans la banlieue de Manchester (nord de l’Angleterre).

L’ancien étudiant en chimie de l’Université de Birmingham et titulaire d’un MBA de la London Business School a bâti dans l’ombre Ineos, devenu un mastodonte industriel dans un pays dominé par le secteur des services.

Sir Jim a passé plusieurs années dans la société d’investissement Advent International avant de se lancer à 40 ans dans le monde des affaires, puis de créer Ineos en 1998.

Son groupe réalise désormais des ventes annuelles de 60 milliards de dollars et emploie plus de 18.000 personnes sur ses 171 sites dans 24 pays.

Motos et football

Ineos a grandi à coup d’acquisitions, dont celle en 2005 du groupe de pétrochimie Innovene, filiale de BP, pour 9 milliards de dollars, qui lui a permis de changer de dimension.

Le milliardaire avait à cet occasion racheté la raffinerie géante de Grangemouth en Ecosse, où ses rapports avec les syndicats ont été néanmoins houleux.

Jim Ratcliffe croit en outre beaucoup au gaz de schiste, organisant fin 2016 l’arrivée en provenance des Etats-Unis de la première cargaison destinée au Royaume-Uni. L’entrepreneur voudrait même tenter sa chance en explorant le sol britannique, mais ses progrès sont lents dans un pays qui hésite à se lancer dans cette aventure.

Les produits chimiques fabriqués par Ineos se retrouvent par ailleurs dans de nombreux produits du quotidien, du gel douche aux médicaments.

Jamais avare de défis, M. Ratcliffe poursuit la diversification de son groupe dans le secteur automobile avec pour objectif de donner un successeur au célèbre 4×4 Land Rover Defender. Le groupe doit décider dans les prochains mois s’il choisit comme site d’assemblage le Royaume-Uni ou un pays d’Europe continentale.

M. Ratcliffe, par ailleurs marathonien, a également investi dans d’autres domaines en mettant la main sur le spécialiste des vêtements de motos Belstaff ou encore en rachetant le club de football suisse du FC Lausanne, lui le supporteur de Manchester United.

JR et Dr No

Malgré sa réussite, l’homme est longtemps resté mystérieux, certains le jugeant “secret” et “solitaire” et l’affublant de surnoms évocateurs comme “JR” de la série Dallas ou “Dr No”, le méchant du premier film de la saga James Bond, selon un portrait publié par le Financial Times en 2014.

Cette discrétion constitue d’ailleurs une marque de fabrique du groupe Ineos qui n’est pas coté en Bourse et n’a donc pas l’obligation de dévoiler ses comptes.

L’homme d’affaires s’est toutefois positionné sur le sujet épineux du Brexit, s’affichant comme l’un des rares patrons à soutenir la sortie de l’UE, à l’image de l’entrepreneur James Dyson.

“Les Britanniques sont parfaitement capables de s’occuper des Britanniques et n’ont pas besoin que Bruxelles leur dise comment s’y prendre”, avait-il assuré au Sunday Times un an avant le référendum de juin 2016.

Il a toutefois préféré assurer ses arrières et décidé, selon la presse britannique, de transférer sa fortune à Monaco, la principauté étant connue pour son système fiscal avantageux pour les grandes fortunes.

Les questions fiscales l’avaient déjà poussé à délocaliser le siège de son entreprise en Suisse en 2010, avant de le rapatrier à Londres en 2016, disant alors vouloir démontrer sa confiance dans l’économie britannique malgré le Brexit à venir.

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