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Aux Etats-Unis, les traders à la peine

Économie > Aux Etats-Unis, les traders à la peine
Par Luc OLINGA,  publié le 18 juillet 2017 à 15h28, modifié le 18 juillet 2017 à 15h38.
 4 minutes

Goldman Sachs et Bank of America ont confirmé mardi les difficultés du courtage, dues aux interrogations des marchés financiers sur les promesses de réformes de l’administration Trump au moment où les dissensions minent son parti au Congrès.

L’activité traditionnelle de banque de détail — prêts, en l’occurrence les crédits à la consommation, et dépôts –, dopée par les hausses d’intérêt aux Etats-Unis, permet pour l’instant de limiter les dégâts.

Les deux grandes banques ont certes déjoué les pronostics en publiant des bénéfices beaucoup plus importants qu’anticipé au deuxième trimestre: 1,63 milliard de dollars pour Goldman Sachs et 4,91 milliards pour Bank of America.

Mais les performances de leurs traders ont été particulièrement décevantes.

Goldman Sachs a enregistré un plongeon de 17% à 3,05 milliards de dollars des recettes générées par le courtage, pourtant sa force traditionnelle et source de gros profits.

“Un environnement opérationnel contrasté a persisté au deuxième trimestre”, a commenté le PDG Lloyd Blankfein.

Le courtage des matières premières, devises et autres produits liés aux taux d’intérêt (FICC ou Fixed Income), a même accusé un plongeon de 40% de ses recettes en un an à 1,16 milliard de dollars. Il a particulièrement pâti “d’un environnement difficile marqué par de faibles niveaux de volatilité, une faible activité des clients et de façon générale de difficiles conditions pour les +entremetteurs+ sur les marchés”, explique Goldman Sachs.

Chez Bank of America, deuxième banque américaine en termes d’actifs, cette faible volatilité sur les marchés financiers lors des trois derniers mois s’est traduite par un plongeon de 9% à 3,2 milliards de dollars des revenus des activités spéculatives, dont un recul de 14% pour le FICC.

Crédits et dépôts en forme

La semaine dernière, JPMorgan Chase avait fait état d’un recul de 14% des recettes du courtage et Citigroup de 7%. Morgan Stanley publie ses résultats ce mercredi.

Les grandes banques américaines pâtissent du fait que les grosses entreprises ont pour la plupart reporté leurs projets, tandis que les investisseurs institutionnels (fonds d’investissement, fonds de pension et gestionnaires d’actifs…) jouent la prudence, en raison de la paralysie politique à Washington.

Les milieux d’affaires se demandent en effet si le président Trump va pouvoir tenir ses promesses de réformes fiscales et de modernisation des infrastructures publiques alors que le parti républicain, qui a le contrôle au Congrès, est miné par des dissensions.

Le projet républicain de réforme du système de santé américain, réforme promise depuis sept ans par les républicains, est actuellement au point mort après la défection lundi de sénateurs de la majorité. M. Trump en avait fait pourtant une promesse de campagne.

“C’est presque gênant d’être un citoyen américain voyageant à travers le monde et de devoir écouter toutes ces +conneries+ auxquelles nous avons à faire dans ce pays. A un moment il va falloir que nous nous reprenions”, avait fustigé vendredi Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan en référence à l’impasse politique à Washington.

En attendant d’y voir clair sur le plan politique, les grandes banques sont forcées de se tourner vers d’autres activités pour préserver leurs profits.

Dans le cas d’une banque universelle comme Bank of America, la banque de détail a représenté le bon recours au deuxième trimestre.

Les revenus de cette division ont augmenté de 9,1%, grâce à une hausse de 6% des dépenses des consommateurs détenant les cartes de crédit et de débit de Bank of America ont augmenté de 6%. Les prêts ont progressé de 8% et les dépôts des épargnants de 9%.

La banque de Charlotte (Caroline du nord), qui teste actuellement un concept d’agences bancaires automatisées, a répercuté à ses clients les hausses de taux d’intérêt effectuées par la banque centrale (Fed) dont les taux directeurs sont situés désormais entre 1 et 1,25% après avoir été nuls pendant près de dix ans.

Goldman Sachs a pour sa part réduit ses coûts de 2% et enregistré une hausse des revenus dans les activités de prêts aux entreprises et de gestion d’actifs, lesquelles sont des opérations périphériques comparé au courtage et au conseil.

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