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Edition : Bertelsmann se renforce dans Penguin

Économie > Allemagne > Edition : Bertelsmann se renforce dans Penguin
Par 24matins.fr avec AFP,  publié le 11 juillet 2017 à 9h35, modifié le 11 juillet 2017 à 12h52.
 4 minutes

Le groupe britannique Pearson va céder pour un milliard de dollars quelque 22% du géant de l’édition Penguin Random House à son partenaire allemand Bertelsmann, qui a désormais mainmise sur cette activité à succès.

Une fois la transaction bouclée, Pearson conservera 25% de la maison d’édition, ce qui constitue une petite surprise car, au moment de dévoiler les discussions en janvier, le groupe britannique envisageait de céder l’intégralité de sa part de 47% dans cette coentreprise née en 2013 de la fusion de Random House (Bertelsmann) et de Penguin (Pearson).

Bertelsmann disposera désormais de 75% des parts de Penguin Random House, entreprise anglo-saxonne – dont ne fait pas partie Random House Allemagne – qui regroupe 250 maisons d’édition et publie plus de 15.000 nouveautés chaque année.

Cette maison d’édition a généré l’an passé un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de dollars (3 milliards d’euros) et s’est avérée rentable, avec un revenu brut d’exploitation (Ebitda) de 531 millions de dollars (465 millions d’euros).

“En s’assurant une majorité stratégique de 75%, Bertelsmann obtient des droits de gouvernance plus importants sur Penguin Random House et va, entre autres, nommer le président du conseil d’administration de la maison d’édition”, explique dans un communiqué le groupe allemand.

“Penguin Random House est une histoire à succès. Nous avons très rapidement terminé l’intégration (du nouveau groupe) et le groupe est aujourd’hui clairement le numéro un mondial de l’édition”, s’est réjoui Thomas Rabe, le patron de Bertelsmann, une société familiale non cotée. Historiquement Bertelsmann, également propriétaire de RTL, des magazines de Gruner+Jahr (Geo, Gala, National Geographic etc.) et de BMG (droits musicaux), était connu pour ses clubs de lecture, une activité qu’il a depuis abandonnée.

Game of Thrones

Penguin Random House a publié entre autres la monumentale série d’heroic fantasy Game of Thrones pour le marché américain, ainsi que des auteurs à succès comme John Grisham (La firme), Dan Brown (Da Vinci Code), Paula Hawkins (La fille du train) ou EL James (Fifty Shades of Grey). C’est aussi lui qui publiera les livres à venir de Barack et Michelle Obama.

A l’occasion de cette vente de parts par Pearson pour environ un milliard de dollars (880 millions d’euros), Penguin Random House a été valorisée à hauteur de 3,55 milliards de dollars (3,1 milliards d’euros). La transaction est prévue pour être bouclée en septembre prochain.

Pour les actionnaires de Bertelsmann, cela devrait se traduire par une hausse des bénéfices part du groupe “de plus de 60 millions d’euros”.

Pearson a indiqué de son côté qu’il allait utiliser ces revenus supplémentaires pour “renforcer son bilan de façon importante”, au moment où ses comptes souffrent des difficultés de son activité éducative à haute valeur ajoutée aux Etats-Unis. Il va en outre racheter pour 300 millions de livres (340 millions d’euros) de ses propres actions.

Cette annonce a soutenu dans un premier temps l’action Pearson à la Bourse de Londres, mais ce titre a ensuite plongé après des précisions apportées par sa direction aux investisseurs – il perdait 6,08% à 648,50 pence à 09H40 GMT.

Ian Whittaker, analyste chez Liberum, a jugé que les donneurs d’ordre étaient déçus par la perspective d’un dividende modéré dévoilée par Pearson. “Non seulement cela dissuade des investisseurs d’acheter, mais en plus cela laisse penser que Pearson est soucieux de protéger son bilan”, suggérant une certaine fragilité des comptes, a-t-il expliqué.

Le groupe britannique avait annoncé en janvier 2016 la suppression de 4.000 postes, afin de faire face au ralentissement de la demande dans l’éducation. Autrefois acteur important du secteur de la presse, Pearson s’est recentré sur le secteur éducatif après avoir vendu en 2015 le Financial Times et sa part dans The Economist.

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