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Bosh propose des investissements sous condition pour son site de Rodez

Économie > Syndicats > Bosh propose des investissements sous condition pour son site de Rodez
Par Hugues JEANNEAUD,  publié le 26 janvier 2018 à 15h11, modifié le 26 janvier 2018 à 18h31.
 4 minutes

Le groupe allemand Bosch a proposé vendredi d’investir “14 millions d’euros” sur le site de Rodez, spécialisé dans les moteurs diesel, mais à condition d’obtenir des salariés un accord de compétitivité avant avril. L’intersyndicale est “très pessimiste” pour le maintien de l’emploi et de la production.

“Nous sommes très inquiets”: mines grises et regards désabusés, les représentants des salariés de l’usine Bosch de Rodez ont reçu un message “très négatif”, selon eux, de la direction allemande du groupe venue les rencontrer vendredi.

Le directeur du site d’Onet-le-Chateau, près de Rodez (1.600 salariés), Olivier Pasquesoone a annoncé que Bosch était prêt à investir “14 millions d’euros” pour “moderniser” une seule des deux lignes de production d’injecteurs pour moteurs diesel. Mais demande en contrepartie l’adhésion des salariés à un accord de compétitivité avant avril.

“Le taux d’équipement en véhicules diesels en France a chuté de 73% en 2012 à 48% fin 2017. Une évolution du marché qui oblige le site à envisager de nouveaux débouchés en plus d’une modernisation de la production actuelle pour pouvoir répondre aux normes Euro 7 qui seront obligatoires dès 2020”, a ajouté M. Pasquesoone.

Pour Heiko Carrié, président de Bosch France et Bénélux, les négociations ont pour but de conserver un “maximum d’emplois”.

Cependant, selon les syndicats, la direction envisage une réduction des effectifs qui se situerait entre “deux courbes descendantes”, l’une représentant “les départs à la retraite” et l’autre la disparition de “350 à 450 emplois” dans le pire des cas.

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a pour sa part salué la “volonté du groupe Bosch de maintenir l’activité industrielle à Rodez, d’une part en négociant à court terme un accord de compétitivité (…), incluant la modernisation de l’outil industriel pour l’une des lignes de production à hauteur de 14 M€ et, d’autre part, en envisageant le développement de nouvelles activités à Rodez”.

“Le gouvernement apportera son plein soutien au groupe Bosch et aux salariés pour accompagner cette transition, identifier des activités d’avenir et favoriser leur localisation à Rodez”, a souligné le ministre dans un communiqué.

-‘Nouveaux débouchés’-

“Nous sommes très pessimistes, on a eu un message très négatif”, a insisté Pascal Raffanel (CGE-CGC) au sortir d’une rencontre avec une délégation de la direction de l’équipementier allemand, emmenée par Uwe Gakstatter, le responsable de la division Powertrain de Bosch.

“Nous ne serons pas les fossoyeurs de l’emploi”, a-t-il martelé. “Ils attendent une négociation sans donner des engagements sur l’emploi, sans donner de garanties sur les volumes (de production)”, a déploré Julien Rul (SUD).

A l’arrivée de M. Gakstatter, les employés avaient déployé une large banderole en deux langues proclamant “Arbeit fürs leben, du travail pour la vie”, pour bien signifier à leur direction que ce qui importe pour eux c’est avant tout la sauvegarde de l’emploi.

Selon les syndicats, ce sont au total entre 8.500 et 10.000 emplois induits qui pourraient être impactés si le site disparaissait.

“Ils nous on dit que l’on resterait un site +diesel+” mais “qu’il n’avait pas besoin de nous pour fournir le marché actuel”, a souligné Yannick Anglares de la CGT.

Les syndicats sont sceptiques concernant les pistes de diversifications du site aveyronnais proposées par la direction.

L’usine de Rodez pourrait trouver de nouveaux débouchés, selon la direction dans “l’horlogerie, l’aéronautique, le médical, l’hydrogène ou les véhicule hors diesel”. Mais “il faudrait 5 à 7 ans pour développer de nouveaux débouchés”, a répondu Julien Rul de SUD.

Sur le bâtiment de l’usine, une banderole exprime l’inquiétude des salariés: “Bosch Rodez, Hier 2.400 emplois, Aujourd’hui: 1.600 emplois. Demain combien en restera-t-il? Ici, le diesel moderne fait vivre tout un département”.

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