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Avec le budget de la zone euro, Merkel à nouveau en difficulté

Économie > Union européenne > Angela Merkel > Avec le budget de la zone euro, Merkel à nouveau en difficulté
Par Isabelle LE PAGE,  publié le 20 juin 2018 à 20h05, modifié le 20 juin 2018 à 20h06.
 4 minutes

Angela Merkel a fait l’objet mercredi de critiques redoublées de l’aile droite de sa coalition gouvernementale, cette fois sur le projet de budget de la zone euro, un différend qui s’ajoute à celui sur les migrants.

La veille, et après des mois d’atermoiements, la chancelière allemande avait accepté lors d’un sommet avec Paris la proposition du chef de l’Etat français Emmanuel Macron visant à créer un budget d’investissement dans la zone euro pour soutenir la croissance. Un mécanisme qui suscite de fortes réserves en Allemagne, où l’opinion craint de devoir au final payer pour les autres pays.

L’Union chrétien-sociale (CSU), petit parti bavarois très conservateur qui mène déjà la fronde contre la chancelière centriste pour la contraindre à durcir sa politique migratoire, a déclenché une nouvelle offensive sur l’euro.

L’homme fort de ce parti, Markus Söder, a dénoncé ce qui s’apparente selon lui à un “budget caché” conçu au détriment des contribuables allemands et propre “à affaiblir l’euro”.

Il a accusé Angela Merkel, restée longtemps sceptique à l’égard de la proposition française, d’avoir cédé en échange du soutien de Paris pour trouver un compromis européen à la maîtrise des flux migratoires.

Horst Seehofer, le ministre de l’Intérieur également CSU, a aussi demandé des explications à la chancelière.

“Malheureusement, il n’y a pas eu de discussions avec nous sur ce sujet à l’avance, et donc il ne faut pas être surpris maintenant que beaucoup de questions et d’interprétations apparaissent”, a-t-il affirmé.

Lui demandant de se “rattraper” en précisant ce qui a été conclu la veille avec M. Macron, M. Seehofer a prévenu que ce n’est qu’alors que son parti lui apportera “son soutien”.

Un long chemin

Berlin a toujours été très réservé à l’égard du budget de la zone euro, y voyant le danger d’une “Union de transferts” financiers aux frais des contribuables allemands.

Mais les Allemands ne sont pas seuls à s’inquiéter: huit pays du nord de l’Europe, dont les Pays-Bas, l’Irlande et les pays baltes, ont aussi exprimé leur réticence devant l’idée française.

Pourtant, Angela Merkel l’a largement vidée de sa substance. Après avoir écarté le projet d’un ministre des Finances et d’un Parlement pour la zone euro, elle a fait savoir que le montant du budget -qui n’a pas été précisé mardi lors d’un sommet franco-allemand- se chiffrerait tout au plus à quelques dizaines de milliards quand le président français avait évoqué des centaines de milliards.

Prévu pour 2021, il doit de surcroît recevoir l’aval des 17 autres pays de la zone euro, ce qui est loin d’être gagné.

Le nouveau front politique ouvert par son aile la plus à droite intervient à un moment où Mme Merkel est politiquement affaiblie après presque 13 ans de pouvoir, dans le sillage des législatives en septembre marquées par la percée de l’extrême droite.

Crise

Le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer lui a donné deux semaines, soit jusqu’au sommet de l’UE des 28-29 juin, pour trouver une solution européenne au défi migratoire, faute de quoi il s’est dit prêt à “refouler immédiatement” les migrants arrivant aux frontières allemandes en provenance d’autres pays européens.

Une telle décision de sa part, sans l’aval de la chancelière, conduirait à son limogeage et à la chute du gouvernement actuel.

La CSU milite pour un net durcissement de la politique migratoire alors que se profilent des élections régionales en Bavière cet automne et que le parti est menacé sur ses terres par le parti d’extrême droite AfD.

La chancelière prône de son côté une solution européenne et a reçu le soutien mardi du chef de l’État français dans ce domaine. Les deux dirigeants ont dit travailler à un accord entre plusieurs pays de l’espace Schengen visant à refouler tout demandeur d’asile vers l’État où il a été enregistré en premier.

M. Söder s’est d’ailleurs attribué le succès des avancées sur cette question migratoire: “sans la position claire de la Bavière, Berlin n’aurait pas bougé aussi vite”.

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