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Après la tempête Harvey, débats politiques sur la facture

Économie > États-Unis > Météo > Inondation > Après la tempête Harvey, débats politiques sur la facture
Par Ivan Couronne,  publié le 29 août 2017 à 22h19.
 4 minutes

60 milliards? 150? Les chiffres commencent à voler pour financer la reconstruction dans le sud-est du Texas inondé par la tempête Harvey. Un débat inconfortable pour plusieurs élus républicains du Texas, qui s’étaient opposés aux crédits votés après l’ouragan Sandy de 2012.

Sandy avait frappé loin du golfe du Mexique: la côte nord-est des États-Unis, une région urbaine et à tendance politique plus modérée que le Sud. A l’époque, un schisme avait divisé le parti républicain, majoritaire à la Chambre des représentants.

Les républicains du New Jersey et de New York s’étaient rangés du côté du président démocrate Barack Obama pour exiger que le Congrès vote une enveloppe importante pour dédommager les victimes, réparer des centaines de milliers de maisons, reconstruire les installations détruites et mettre au niveau les infrastructures de la côte.

Mais l’aile conservatrice, représentée par des élus majoritairement implantés dans le Sud, n’entendaient pas dégager le moindre dollar sans compensation ailleurs dans le budget.

In fine, après trois mois de bataille, le Congrès a voté 60 milliards de dollars d’aide en janvier 2013, mais la plupart des élus républicains avaient voté contre.

“Honte à vous. Honte au Congrès”, avait lancé à l’époque, furieux, le gouverneur républicain du New Jersey, Chris Christie.

Parmi les opposants de l’époque, le sénateur du Texas Ted Cruz, héros du Tea Party et défenseur de l’austérité budgétaire. Tandis qu’Harvey faisait monter les eaux à Houston ce week-end, ses adversaires de 2013 ont rappelé qu’ils n’avaient rien oublié.

“Je n’abandonnerai pas le Texas comme Ted Cruz avait abandonné New York”, a tweeté l’élu républicain new-yorkais Peter King, qui n’a toujours pas digéré l’attitude de ses collègues.

– “Très vite” –

Ted Cruz se défend de tout égoïsme régional. Il affirme que les 60 milliards votés après Sandy incluaient des dizaines de milliards pour des projets n’ayant “rien à voir avec l’ouragan Sandy”.

La loi de 2013 a en effet dégagé des fonds sur dix ans, pour divers ministères allant de l’Agriculture à la Justice, mais ces crédits étaient liés aux conséquences de la catastrophe naturelle, par exemple afin de renforcer des tunnels pour parer à des désastres futurs de même ampleur, ou réparer des prisons endommagées.

Mardi, l’élue démocrate Sheila Jackson Lee, qui représente une circonscription de Houston, a chiffré à 150 milliards de dollars le montant de la facture.

“Il ne s’agit pas seulement de Houston, une agglomération de six millions d’habitants, mais de toutes les zones de Beaumont, Victoria et Corpus Christi, tout le sud du Texas”, a-t-elle justifié.

Son estimation dépasse largement les premiers chiffrages non officiels. Le cabinet Enki Research estimait mardi les dégâts à 42 milliards de dollars.

Le Congrès revient mardi prochain de sa pause estivale, et le montant de l’enveloppe à voter sera en tête de l’ordre du jour, en plus du budget qui doit être adopté avant la fin septembre.

Le dilemme pour la majorité républicaine est de conserver ses principes de discipline budgétaire face aux demandes de l’opposition démocrate, sans paraître rechigner à aider des millions d’Américains.

Donald Trump a affiché sa détermination à ne pas laisser le débat s’enliser. “Nous recevrons sans doute les demandes d’aides très bientôt, et nous pensons que le Congrès sera de notre côté, de la part des deux partis. Cela se passera bien”, a-t-il déclaré lundi à la Maison Blanche. “Cela se fera très vite”.

En 2013, 23 des 24 républicains de la délégation du Texas à la Chambre avaient voté contre les fonds Sandy; 21 d’entre eux siègent encore.

L’un d’eux, Blake Farenthold, a déclaré qu’il n’était “pas opposé à l’aide aux sinistrés, je ne l’ai jamais été”. “Mon vote était un vote contre des dépenses électoralistes”, a-t-il dit.

Les débats de septembre permettront de vérifier si la définition conservatrice d’une dépense électoraliste a évolué depuis 2013.

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