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Alcool et santé : la filière viticole sous pression pour clarifier ses étiquettes

Économie > Union européenne > Agriculture > Alimentation > Alcool et santé : la filière viticole sous pression pour clarifier ses étiquettes
Par Isabel MALSANG et Hugues HONORE,  publié le 17 avril 2018 à 15h35, modifié le 17 avril 2018 à 15h36.
 4 minutes

Le secteur des vins et alcools, deuxième poste d’exportation en France derrière l’aéronautique, se retrouve sous pression des autorités de santé publique qui souhaitent avertir mieux sur les dangers de l’alcool pour les populations à risque, notamment les femmes enceintes.

Le logo d’interdiction instauré en 2006 au dos des bouteilles d’alcool, montrant un profil de femme enceinte dans un cercle barré, est pourtant explicite.

“La recommandation est claire, les femmes enceintes ne doivent pas boire du tout de vin en raison du risque d’alcoolisation foetale”, indique à l’AFP Joël Forgeau, président de Vins et Société, l’organisme représentant la filière viticole qui négocie les termes d’un “plan global de prévention” des populations à risque avec le ministère de la Santé.

Les autorités sanitaires trouvent toutefois le logo trop petit. Elles souhaitent le rendre plus visible et plus clair. Déjà Marisol Touraine s’était emparée du sujet, avant l’actuelle ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Alors que plusieurs médecins addictologues et militants contre l’alcoolisme ont témoigné lundi des risques de l’alcool, “responsable en France de 49.000 morts dont 15.000 cancers”, une concertation a officiellement démarré la semaine passée entre la filière et le gouvernement pour “améliorer la lutte contre les addictions”.

Un plan, proposé par la filière viticole, celle des alcools et les brasseurs, est “en cours d’écriture” et doit être présenté au gouvernement “d’ici l’été”, a assuré M. Forgeau.

Outre l’indication pour les femmes enceintes, il devrait aussi porter sur la consommation d’alcool par les mineurs, la conduite de véhicules et la consommation abusive.

“Si on nous propose un logo de deux centimètres, cela risque d’être un problème, car nos étiquettes sont petites. Mais nous devrions pouvoir trouver un compromis via les couleurs pour le rendre plus visible, ce n’est pas un sujet d’opposition”, estime un responsable viticole.

Listes d’ingrédients: un problème complexe

Sur le plan européen en revanche, la filière est engagée dans d’autres discussions beaucoup plus complexes portant sur l’ajout sur les étiquettes d’une liste des ingrédients du vin.

“Depuis une quarantaine d’années, contrairement aux autres denrées alimentaires, les vins et alcools en sont exemptés au niveau européen, mais nous voulons répondre aux demandes des consommateurs qui exigent plus de transparence”, note Eric Tesson, responsable de la CNAOC (Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux de vie à Appellations d’Origine Contrôlée) qui représente les 17 régions viticoles françaises, soit 70% du vignoble français environ.

Les producteurs de bière affichent déjà leurs ingrédients sur les bouteilles. Mais c’est plus facile que pour le vin, car il s’agit d’une “recette”. En clair, toujours les mêmes ingrédients.

Le vin, lui, change sa formulation chaque saison, chaque année, en fonction des conditions climatiques, du soleil, de la pluie… Il faut en réguler l’acidité, le sucre, les tanins par l’ajout de divers additifs.

Le taux d’alcool est toujours indiqué ainsi que la présence de sulfites ajoutés, car ils sont potentiellement allergènes. Pour le reste des ingrédients, cela “crée beaucoup de complications administratives si les étiquettes doivent changer tous les ans et s’adapter à chaque marché”, souligne M. Tesson.

Selon lui, cela pourrait même mettre en danger certains petits producteurs.

Du coup, les fédérations viticoles européennes représentant le négoce, les producteurs et les vins à appellations, dont la CNAOC est membre, ont fait une proposition globale, prévoyant la possibilité de faire cet affichage en ligne sur un site dédié, accessible via un QR code à scanner par le consommateur.

“Nous sommes dans l’attente de la réponse de la DG Santé”, indique M. Tesson. “Mais nous ne souhaitons pas en rester au stade de l’autorégulation, nous souhaitons que l’UE adopte une régulation unique, nous demandons une harmonisation européenne sur le sujet.”

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