Tags antipolice à Panthéon-Sorbonne : mise en examen d’une étudiante
Suite à la découverte, à la mi du mois, de tags antipolice dans l'enceinte de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, une étudiante de l'établissement vient d'être mise en examen.
Vendredi, une étudiante en philosophie a été mise en examen pour “apologie d’atteintes à la vie” et “dégradation de biens publics”. Cette femme à l’âge non communiqué est ainsi suspectée d’être à l’origine de quatre tags antipolice découverts le 11 octobre dernier dans l’enceinte de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne (XIIIe).
Nos confrères de France 3 Paris Île-de-France ajoutent que cette étudiante a de même été placée sous contrôle judiciaire. La découverte de ces inscriptions est survenue alors que dans la même matinée, des rassemblements de policiers s’opéraient devant plusieurs commissariats de police en soutien avec leurs quatre collègues agressés quelques jours plus tôt à Viry-Châtillon.
Une étudiante en philo suspectée de tags antipolice
Par voie de communiqué, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait signifié que ces inscriptions étaient “constitutives d’apologie de crimes contre des policiers”, que “les auteurs de ces inscriptions seront identifiés et interpellés” et que ceux-ci “devront en répondre devant la justice”.
L’université aura quant à elle indiqué son intention de porter plainte conséquemment aux “messages intolérables à l’encontre des fonctionnaires de police laissés sur ses murs”, “aux antipodes des valeurs qu’elle défend”. Une enquête préliminaire visant à déterminer les faits a depuis été ouverte et confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Des plaintes du gouvernement et de l’université
C’est également dans un communiqué que la ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem et le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur Thierry Mandon se seront exprimés sur le sujet, en requérant notamment du recteur de l’Académie de Paris que soient prises “les sanctions contre les auteurs de ces faits dès que ceux-ci seraient appréhendés”.
Et ces politiques d’avoir, dans le même temps, témoigné “toute leur solidarité avec les forces de l’ordre qui assurent chaque jour la sécurité des Français et notamment sur leurs lieux d’études“.