Semaine de la moelle osseuse : pourquoi le don est important
La 8ème semaine de mobilisation pour le don de moelle osseuse vient de démarrer. 2000 patients ont besoin d'une greffe.
La campagne de mobilisation pour le don de moelle osseuse a pour but d’informer et de sensibiliser au don. Cette année, l’objectif est de recruter 18.000 nouveaux donneurs.
“L’enjeu est d’offrir une chance supplémentaire de guérison aux personnes atteintes de maladies graves du sang et qui ont besoin d’une greffe de moelle osseuse dans le cadre de l’évolution de leur maladie“, déclare Emmanuelle Prada-Bordenave, la directrice générale de l’Agence de la biomédécine qui organise la campagne.
La directrice explique que “la moelle osseuse est située au cœur des os. C’est une structure de cellules qui fabriquent les cellules du sang. Quand il y a un dysfonctionnement, il faut les remplacer avec la moelle osseuse saine d’un donneur. “
Un malade a une chance sur 4 d’être compatible avec un membre de sa propre fratie. En l’absence de frère ou soeur, les médecins recherchent dans le registre un autre donneur qui peut être compatible.
Deux techniques pour donner sa moelle osseuse
Il ya quelques conditions à respecter pour être donneur. Il faut avoir entre 18 et 51 ans au moment de l’inscription (même si on peut donner jusqu’à 60ans), ne pas souffrir de maladies cardiaques ou respiratoires, ou encore ne pas prendre certains médicaments.
Si vous êtes compatible, il existe deux méthodes pour le prélèvement. Les cellules de moelles osseuses peuvent être prélevées dans les os postérieurs du bassin. L’opération se fait sous anesthésie générale et nécessite une hospitalisation de 48h. L’autre méthode consiste à injecter un médicament au donneur qui extrait les cellules souches de moelle osseuse vers le sang. Ensuite, les cellules sont prélevées au cours d’une prise de sang qui dure environ 4h. “L’anesthésie fait peur c’est sûr, mais en France depuis que ce don existe, il n’y a pas eu d’accident. De toute façon la cytaphérèse ce n’est pas anodin non plus, même si vrai qu’aujourd’hui on a de plus en plus de dons qui se font de cette façon”, explique Emmanuelle Prada-Bordenave.