Rhône : accusé d’agressions sexuelles et de viols, un détenu avait contacté une victime présumée et un témoin
Vendredi dans le Rhône, un détenu a été relaxé pour "subornation de témoins" alors que cet homme de 21 ans, accusé d'agressions sexuelles et de viols, avait contacté une victime présumée et un témoin depuis sa prison.
Il convient de souligner dès à présent que si l’on parle de relaxe à l’encontre d’un détenu de 21 ans accusé d’agressions sexuelles et de viols sur mineures, la décision de justice ne concerne pas ces faits précis. Vendredi dans le Rhône, le tribunal correctionnel a ainsi relaxé un jeune homme jugé en comparution immédiate pour “subornation et recel de téléphone en milieu carcéral”. L’homme, soupçonné d’avoir sexuellement abusé de deux adolescentes de 12 et 16 ans, avait été mis en examen en mars 2019, rapporte 20 Minutes.
En prison, il contacte une victime présumée : “On ne se sent plus en sécurité”
En passant par les plates-formes internet Facebook et Instagram, ce détenu de la prison de Villefranche-sur-Saône avait pris contact avec une victime présumée ainsi qu’un témoin. Vendredi, la mère de l’une des victimes présumées a témoigné de l’appréhension de la famille de savoir le détenu aussi libre de ses actions : “Ma fille est complètement perdue. En prison il arrive à avoir un téléphone, il arrive à faire pression. On ne se sent plus en sécurité”. L’avocate du prévenu a quant à elle indiqué qu’“une simple sollicitation ne constitue pas une pression”. L’enquête a révélé que le mis en cause était déjà entré en contact avec des victimes présumées via Messenger. Pour lui, les jeunes filles étaient consentantes.
Six mois ferme pour la détention d’un téléphone en prison
La présidente du tribunal, qui a donc estimé que le prévenu n’avait pas tenté de corrompre dans ses appels, lui a néanmoins indiqué qu’il restait en tort d’une certaine manière ici: “Il est juste impensable que vous preniez contact avec la victime”. L’accusé a en tout cas été reconnu coupable de “recel de téléphone en milieu carcéral”, et en conséquence, condamné à six mois de prison ferme. Celui qui avait expliqué que sa culture d’origine, au Paraguay, acceptait des relations sexuelles avec des mineurs avec l’accord des parents passera de nouveau en jugement la semaine prochaine. Le jeudi 11 mars, il comparaîtra ainsi aux assises de Lyon pour “viols sur mineures”.