Réchauffement, l’albédo de la neige atténue la souffrance de l’Antarctique
Le réchauffement climatique est à l’origine d’une certaine catastrophe en Antarctique. Les chercheurs ont indiqué que la neige aurait la capacité de le sauver.
Les prévisions concernant le réchauffement climatique étaient assez critiques notamment pour l’Antarctique. Les scientifiques du laboratoire de Grenoble ont déclaré que le phénomène serait « moins marqué ». Le CNRS a ainsi étudié les derniers rapports, les chercheurs sont en mesure d’estimer que « les prévisions du réchauffement devraient être revues à la baisse de 0.5°C pour le centre du continent austral ». Les températures au sein de l’Antarctique vont augmenter, ce qui va entrainer des précipitations plus importantes. La neige sera donc beaucoup plus blanche et aura un impact sur le climat.
Les satellites ont également été d’une grande aide, les chercheurs ont pu réaliser des comparaisons entre les différentes chutes de neige. Le CNRS explique ainsi que prochainement « une augmentation de la précipitation neigeuse » devrait se réaliser sous le réchauffement climatique. Si la température du continent atteint trois degrés, les chutes augmenteraient suffisamment la blancheur de la neige. Ce phénomène pourrait ainsi compenser l’augmentation des températures puisqu’elle a la capacité de refléter les rayons du soleil. L’énergie solaire est absorbée par le sol en fonction de l’albédo. Ce dernier est ensuite influencé par la qualité de la neige qui est composée de plusieurs particules. Lorsqu’elles se déposent sur le continent Antarctique, elles grossissent en fonction de l’augmentation des températures. À cause de ce phénomène, l’albédo ne joue pas aussi bien son rôle et les températures augmentent.
Le CNRS a donc pu conclure que, « malgré un réchauffement important de l’Antarctique, l’albédo (blancheur de la neige) ne variera que très peu sur une grande partie de ce continent ». Cette découverte publiée dans Nature est considérable. Les scientifiques vont désormais intégrer la neige au sein des différents modèles. Cette nouvelle donnée pourra ainsi être prise en compte notamment pour « prévoir l’évolution du climat mondial ».