Quatre jeunes Américaines aspergées à l’acide chlorhydrique
Dimanche matin en gare Saint-Charles, quatre jeunes Américaines alors en transit entre Paris et Marseille ont été aspergées à l'acide chlorhydrique au niveau du visage. Les dommages observés sont cependant sans gravité.
Les faits se sont produits dimanche matin gare de Saint-Charles. Aux alentours de 11h00, alors qu’elles se trouvaient en transit entre Paris et Marseille, quatre jeunes Américaines ont été aspergées à l’acide chlorhydrique au niveau du visage.
Seules deux ont toutefois subi des dégâts au visage ainsi qu’aux yeux. Des blessures sans gravité comme l’a indiqué le Procureur de la République Xavier Tarabeux, cité par nos confrères de France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur : “l’une des jeunes femmes souffre d’un voile au niveau de la vue mais les effets restent superficiels et ne sont pas irréversibles”.
Jets d’acide sur des Américaines : deux victimes superficiellement touchées
Les deux femmes touchées sont âgées de 20 et 21 ans et vivent au sein de la capitale le temps de leurs études. Elles ont été conduites, ainsi que leurs deux autres camarades en état de choc, à l’hôpital de la Timone pour un suivi médical et psychologique.
L’association d’aide aux victimes des actes délinquants (AVAD) a, nous dit-on, été sollicitée pour la prise en charge des jeunes femmes, et les deux victimes non physiquement impactées par les jets d’avoir été entendues par les autorités en tant que témoins dans cette affaire.
Elle voulait reproduire ce qu’elle avait subi
Sur la base d’éléments fournis par une source policière, il apparaît que l’auteur de ces jets est une femme de 41 ans présentant des “antécédents de suivi psychiatrique” et déjà défavorablement connue des services de police pour “vols et vols avec violence”. Les forces de l’ordre ont confirmé qu’il ne s’est pas agi d’un acte terroriste.
Pour le parquet, il a été question du geste d’une déséquilibrée qui ne “visait personne en particulier”. Conséquemment à son interpellation, elle aurait reconnu devant les agents avoir “pété un plomb” et montré des photos d’elle avec des brûlures. Ensuite placée en garde à vue, elle a expliqué avoir voulu reproduire ce qu’elle avait subi, soient des jets d’acide sur sa personne.