Prix des carburants en hausse : la ministre de la Transition écologique demande aux distributeurs de faire un geste
Après l'augmentation de l'électricité et du gaz, le sujet des carburants est surveillé de très près par le gouvernement. La ministre Barbara Pompili s'est exprimée sur la question.
Le gazole a atteint un niveau record en France et l’essence suit le pas. En moyenne, un litre à la pompe coûte en ce moment 1,5354 €, soit une hausse de 28 % sur un an. A Paris, le diesel se facture en moyenne 1,72€ le litre voire pas loin de 2 € dans certaines stations services. Au final, le gazole est plus cher qu’au début de la crise des Gilets jaunes en 2018, crise née du même sujet. Les besoins des Français en carburant depuis la reprise de l’économie et la fin des confinements y est pour beaucoup.
Nous assurer que les distributeurs jouent le jeu
La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, s’est donc exprimée à l’Assemblée nationale en demandant aux distributeurs de ‘faire un geste dans cette période difficile, en réduisant leurs marges’. “Je me réserve la possibilité de les réunir en cas de besoin. Nous allons dans un premier temps nous assurer que les distributeurs jouent le jeu, et qu’aucun d’entre eux ne profite de la situation pour accroître les prix à la pompe de manière excessive au détriment des Français les plus modestes“, a prévenu la ministre.
Pour Barbara Pompili, le sujet du carburant est primordial. Ce jour, Bruxelles doit dévoiler des mesures temporaires où pourront puiser les Vingt-Sept pour amortir l’impact social de la flambée des prix de l’énergie. Pour la ministre, il faut préserver les citoyens Français : “Nous ne laisserons pas nos concitoyens sans solution face à cette hausse des prix du carburant, en particulier les nombreux Françaises et Français qui ont besoin de leur voiture tous les jours“.
Ce matin sur RMC, Michel-Edouard Leclerc a répondu à Barbara Pompili : “Sur le carburant, on gagne un à deux centimes du litre, nous sommes presque à ‘prix coûtant’. Je suis prêt à aider l’État à baisser les taxes en accompagnant son mouvement mais c’est à l’État de commencer et de baisser ses taxes proportionnellement“.