Primaire à droite : Wauquiez croit en Sarkozy sous conditions
Le nouveau président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez considère Nicolas Sarkozy comme un candidat légitime pour la primaire à droite de novembre prochain.
Alors que la future primaire à droite semble, plus que jamais, mériter son appellation réduite en raison des récentes réticences exprimées par le centre quant à sa participation au scrutin, le camp des Républicains continue quant à lui de discuter ses candidats, potentiels ou avérés.
Mercredi, le député de Haute-Loire et nouveau président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez s’est ainsi exprimé sur la possible candidature de Nicolas Sarkozy à cette primaire. Et, dans des propos rapportés par Le Dauphiné Libéré, de le voir en candidat plus que crédible : “Malgré tous les défauts qu’on peut lui prêter, est celui qui peut porter un programme résolu de droite qui ne soit pas à l’eau tiède mais en rupture totale.”
Wauquiez : pas “un soutien aveugle” à Sarkozy pour la primaire
M. Wauquiez n’entend cependant pas suivre l’ancien chef de l’État quoi qu’il arrive : “Mais ce n’est pas un soutien aveugle. Je me prononcerai en fonction du programme et de la détermination à l’appliquer.” Rappelons qu’un peu plus tôt dans le mois, le député de Paris François Fillon n’entrevoyait pas Nicolas Sarkozy au second tour de la primaire à droite.
Sur la question de l’abandon, par l’exécutif Hollande, de la révision constitutionnelle relative à la déchéance de nationalité, l’ex-ministre de l’Enseignement et de la Recherche évoque un mandat présidentiel ayant déjà donné tout ce qu’il pouvait : “ce quinquennat est à l’agonie. Il n’y a plus rien à en attendre. Le président n’a plus l’autorité, la capacité nécessaires à rassembler le pays dans la lutte contre le terrorisme. Le responsable de cet échec, c’est le président.”
Déchéance de nationalité : l'”amateurisme” de Hollande
Et le député lorrain de dépeindre toujours plus un président de la République pas à la hauteur de sa fonction : “Que le président ne se soit pas assuré d’une majorité dans son propre camp, c’est de l’amateurisme. C’est l’esprit de Munich qui règne dans ce pays, l’aveuglement et l’angélisme. François Hollande a fini par se perdre dans le piège politicien qu’il avait tendu.”