Pourquoi passer votre contrôle technique moto avant la fin de l’année est-il crucial ?
D'ici 2025, les centres devront acquérir de nouveaux équipements pour surveiller des aspects inédits des véhicules de type L, une dépense qui risque d'affecter le budget des motards. Comment les motards pourront-ils faire face à ces coûts supplémentaires ?
Tl;dr
- Les contrôles techniques pour véhicules de type L pourraient devenir plus coûteux en 2025.
- Les centres de contrôle devront investir dans de nouveaux équipements.
- Cela pourrait conduire à une augmentation des tarifs pour les motards.
Des contrôles techniques plus coûteux en 2025
Alors que les motards ont commencé à se familiariser avec l’obligation des contrôles techniques depuis avril 2024, de nouveaux frais se profilent à l’horizon. Selon directs.fr, le coût des contrôles techniques pour les véhicules de type L (deux ou trois roues et quadricycle à moteur) pourrait augmenter significativement en 2025.
Des investissements inévitables pour les centres de contrôle
Un contrôleur d’un centre Autosécurité à Marseille a révélé que les centres de contrôle devront investir dans de nouveaux équipements pour répondre aux nouvelles exigences techniques. « En 2025, il va nous falloir du nouveau matériel. Qui dit investissements, dit répercussion sur le prix », prévoit-il pour directs.fr. Ces dépenses pourraient atteindre jusqu’à 10 000 euros.
Des frais supplémentaires pour les motards
Ces investissements pourraient avoir un impact sur le coût des contrôles techniques pour les motards. Mickael Tirel, directeur commercial d’Autosécurité, estime qu’une augmentation de quatre à cinq euros est envisageable. De plus, une augmentation de la redevance OTC, une taxe que les centres doivent verser sur chaque contrôle technique, pourrait peser davantage sur les finances des centres et donc sur le portefeuille des usagers des deux roues.
Un potentiel boycott en vue ?
Face à ces augmentations, certains centres de contrôle pourraient renoncer à leur agrément pour 2025, selon Christophe Boulais, coordinateur au bureau national de la Fédération des motards en colère (FFMC). « Ce n’est pas une réglementation rentable », analyse-t-il pour directs.fr. Cette hausse des prix pourrait donc encourager un boycott plus large des contrôles techniques par les motards.