Oise : un septuagénaire abattu par le GIGN après avoir fait feu sur les gendarmes
Dans la nuit de vendredi à samedi à Ercuis, dans l'Oise, un homme de 73 ans a été abattu par le GIGN. Le septuagénaire avait ouvert le feu sur les militaires après s'être retranché chez lui suite à la remise d'une convocation.
Les faits ont débuté vendredi après-midi pour se poursuivre et se conclure la nuit suivante à Ercuis, dans l’Oise. Le Courrier picard rapporte qu’il était aux alentours de 15h00 quand les gendarmes se sont rendus au domicile d’un homme de 73 ans munis d’une convocation. Le septuagénaire faisait ainsi l’objet d’une plainte déposée par des riverains. En cause : des menaces et insultes assénées par cet homme. Le maire Jean-Marie Nigay indique que le septuagénaire venait, “une énième fois”, de s’en prendre à des voisins : “Cela fait trois ans que qu’il les insultait. Une fois de plus, il avait sorti son fusil”.
Après une plainte des voisins, les gendarmes viennent lui remettre une convocation
Le procureur de la République de Senlis Jean-Baptiste Bladier souligne que l’homme “n’était pas connu de la justice mais devait être entendu dans le cadre d’une affaire dans laquelle il était mis en cause”. La venue des militaires ne semble avoir été que très peu appréciée par le septuagénaire, qui a alors sorti son arme. Les autorités, selon des témoins, se sont repliées le temps que des renforts n’arrivent. Quelque quarante militaires sont intervenus, un hélicoptère a été déployé et un négociateur s’est efforcé de dialoguer avec le forcené retranché chez lui.
Son épouse et son beau-frère ont tenté de le raisonner “jusqu’au bout”
L’homme tenait des propos incohérents, et des voisins d’évoquer à ce propos des problèmes psychologiques chez ce septuagénaire. Ce dernier ayant persisté à ne pas vouloir sortir, le GIGN a été mobilisé en fin de soirée. Les négociations ont alors repris. “Sa femme et son beau-frère sont restés jusqu’au bout auprès des forces de l’ordre pour tenter de le raisonner”, ajoute le maire d’Ercuis. Il était 3h00 du matin quand les forces du GIGN sont allées chercher l’homme, qui les a accueillies en leur tirant dessus. Les militaires ont répliqué et ont abattu le forcené. L’inspection générale de la gendarmerie nationale a été saisie de l’enquête de même que la section de recherches de la gendarmerie nationale d’Amiens.