Noisy-le-Grand : enquête ouverte après la diffusion d’une vidéo où un policier frappe un homme à terre
Une enquête administrative a été ouverte après la diffusion d'images montrant un policier frapper un homme à terre lors d'une interpellation vendredi dernier à Noisy-le-Grand.
Dimanche, la préfecture de Paris a fait savoir via son compte Twitter qu’une enquête administrative a été ouverte suite à la diffusion d’une vidéo dépeignant une interpellation soulevant plusieurs questions. On y voit ainsi, rapporte franceinfo, un policier frapper un homme à terre. Le vendredi 17 septembre dernier à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), il était aux alentours de 20h30 et, indique le parquet de Bobigny, les forces de l’ordre intervenaient pour un “attroupement avec tapage, dans la rue”.
À terre, il est interpellé par deux policiers et frappé par un autre
Les images amateur prises depuis le balcon d’un immeuble montrent deux policiers procéder à l’interpellation d’un individu. Ce dernier est alors maintenu à terre. Un troisième fonctionnaire intervient à ce moment-là et assène, successivement, un coup de poing puis de pied au niveau de la tête de l’individu interpellé. La victime, de par sa position, n’apparaissait cependant pas présenter de danger immédiat pour autrui.
Une vidéo, montrant une interpellation par des policiers à #NoisyLeGrand, circule sur les réseaux sociaux.
➡️ Une enquête administrative est ouverte. pic.twitter.com/sMVpzfJSeI— Préfecture de Police (@prefpolice) September 19, 2021
Une plainte devrait être déposée par la famille de l’homme frappé
L’homme frappé, âgé de 22 ans, a été placé en garde à vue et déféré dans l’optique d’un jugement lundi en comparution immédiate pour “violences et outrage”. Me Alimi, avocat de la famille du jeune homme, a déclaré qu’une plainte devrait être déposée par ses soins pour “violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique en réunion et avec armes”. Le parquet a ajouté, au sujet des policiers, que deux d’entre eux se sont vu prescrire cinq et six jours d’ITT. Les violences subies par les fonctionnaires ne semblent toutefois pas avoir été capturées par un objectif.